En suivant la rivière Saucats
Jeudi 1er mai 2014. Randonnée de 12 km, animée par Danielle pour 44 participants, toujours comptés par André. Le ciel est gris/noir, jusqu'à 16 heures sans pluie, elle commencera par une légère bruine accompagnée de vent puis après une accalmie elle sera un peu plus forte mais pas désagréable. Même scénario qu'en avril 2012.
Avant le départ, Danielle nous raconte l'histoire de la commune, de l'église et de son bas-relief (Georges terrassant le dragon pour sauver la princesse). Puis elle nous parle du circuit qu'elle a dû modifier car la digue conduisant à la Garonne où nous avions été accueilli par un pêcheur de lamproie en 2012, est maintenant fermée aux randonneurs.
Mon coup de gueule
De plus en plus de chemins sont fermés aux randonneurs parce que certains ne respectent pas les règles imposées à tous les marcheurs. Ici à l'Isle Saint Georges, le chemin qui était ouvert sur la digue appartenait à des particuliers qui en ont eu assez de voir les marcheurs descendre de la digue sur leur propriété pour venir dans les vergers cueillir les fruits. Quant on arrive dans un club de randonnée on nous remet une charte de bonne conduite que l'on doit respecter, certains clubs n'hésitent pas à virer ceux qui ne la respectent pas. La cueillette des fleurs et des fruits est interdite si vous voulez pouvoir continuer à faire de la randonnée sur tous les chemins, RESPECTEZ LA REGLE.
Histoire de l'Isle-Saint-Georges
(copié collé de la sortie 2012)
Le village doit sa création à sa situation privilégiée sur une ancienne île, qui avec une autre plus petite, permettait le passage de la Garonne par une voie celtique reliant l'Entre-deux-mers au bassin d'Arcachon. C'était le carrefour de l'Ar Ruan, mot d'origine gauloise signifiant le "passage" qui devint sans doute un emporium, un marché où le vin importé se vendait en amphores. De nombreuses monnaies gauloises, des outils, des traces d'artisanat ont été trouvés. Puis le village devint gallo romain, des vestiges divers l'attestent, notamment ceux d'un hypocauste.
Le XI° siècle voit s'établir un prieuré de l'Abbaye de Ste Croix de Bordeaux. Les moines créent la paroisse et son église assainissent les marais en gagnant ainsi des terres à la culture et à la viticulture; ils creusent aussi le canal qui traverse le bourg.
Au XII° et XIII° siècle sont bâtis le château fort de Pey de Bordeaux ainsi que le moulin à blé. Le château de Pey, du haut de son île contrôlait la rivière et devint le siège d'une juridiction qui s'étendait sur Ayguemorte, Beautiran, Saint Médard en Arruan, Martillac et Saucats. La paroisse que l'on nommait "La Yla en Arruan" devient "Sancty Georgii de Insula".
En 1650 Bordeaux était en rébellion contre le pouvoir royal, c'était "La Fronde". L'importance stratégique du château fut la cause de sa destruction. Le duc d'Epernon, gouverneur de Guyenne, arme le château pour bloquer la Garonne, voie essentielle pour le ravitaillement de Bordeaux. Les Bordelais, en grand émoi envoient une flottille de chaloupes portant 400 hommes armés et prennent le château fort. Repris par les forces royales il sera voué à la destruction.
En 1789 l'Ancien régime s'écroule laissant la paroisse en triste état. La Révolution mettra à la tête de la commune une petite bourgeoisie instruite dont la richesse culminera sous Napoléon III. »
La rivière Saucats
Nous suivrons longuement le Saucats, jolie petite rivière bordée de fleurs jaunes et blanches.
Le Saucats est un affluent de la rive gauche, qui prend sa source dans la forêt des Landes en Gironde et se jette dans la Garonne à l’Isle-Saint-Georges. La longueur de son cours d'eau est de 21,2 km.
Sur les bords du Saucats
Nous finirons la randonnée sous une pluie légère rafraîchissante, nous avons chaud sous nos parkas, ponchos ou autres.
Danielle a résolu le problème, le coupe-vent devant et le sac dans le dos, elle va lancer la mode. Moi je vote pour.
Merci Danielle pour cette jolie randonnée colorée