Retour à Mios
Randonnée de 18,500 km à Mios, animée par Danielle pour 40 participants comptés, recomptés, re-recomptés par André (il était excusable c'était sa fête) :-).
C'est une troisième édition, en septembre c'était Mios avec Marina, en octobre avec Annie et en novembre avec Danielle. Les trois parcours sont légèrement différents et les bords de l'Eyre ont changé de couleur.
Je ne vous referai pas l'histoire cette fois, vous pourrez lire celle de l'église et de l'Eyre lors de la première sortie http://mes-histoires-de-randos.over-blog.com/2014/09/mios.html
Alors on continue en photos.
2 beaux cèpes trouvés par un jeune couple qui ne s'attendait pas à se retrouver entouré par un groupe de randonneurs
Histoire de la fontaine Saint-Jean
Cet édifice aujourd'hui restauré et conservé, a subi les outrages du temps. On raconte que les ouvriers qui ont mis la haute tension vers 1923 ont démoli son fronton et le devant de la fontaine qui formaient auparavant un petit monument religieux s'apparentant à une chapelle. On dit également que la pièce de pin au cœur duquel elle est située a été incendiée après l'explosion d'un wagon de munitions allemand durant la seconde guerre mondiale.
Dans les années 1950, la fontaine était partiellement enterrée, et on ne voyait plus que la voûte faite de pierre calcaire et recouverte de blocs d'alios.
Elle mesure 1 m 50 environ dans les deux sens, en longueur et en profondeur, depuis que nous l'avons nettoyée avec des braves gens du quartier, cheminots spécialement. Dans la margelle se trouve un tronc creusé dans la pierre et qui s'ouvre à l'intérieur de la fontaine, ce qui permet aux généreux visiteurs et dévots de donner d'un côté et aux « loustics » de reprendre de l'autre !"
La fontaine est surmontée d'un petit édifice avec une niche sur laquelle on déchiffre les dates 1645 et 1650. Cette niche désormais vide abritait jusqu'en 1772 la statue de Saint-Jean, patron de Lamothe.
Elle était autrefois l'objet d'un culte qui est peut-être d'origine celtique et antérieur à la conquête romaine. (Disons plutôt qu'elle était une halte des pèlerins de Compostelle qui passaient par là en suivant la « levade » ou « leouade » de Balanos.) Elle avait même la réputation de produire des miracles, mais elle a perdu ses vertus depuis que la vogue l'a désertée avec la foi, et qu'elle n'exerce plus l'attraction des foules. La source en est tarie.
Merci Danielle pour cette jolie randonnée.