De Cussac Fort-Médoc à Lamarque sous le soleil
(toutes les photos ont été prises avec le portable)
Dimanche 17 février 2013
Je reprends la randonnée après une interruption assez longue, faute au mauvais temps et à une toux tenace.
Mais je ne vais pas faire celle des 20 km, juste une "petite rando" de reconnaissance avec Nicole, Monique, Claudette, Claudine, Francis et Josiane. Il est prévu 12 km, c'est bon pour une reprise.
Le soleil brille toute la journée, il ne fait pas chaud, une petite brise venue de l'estuaire est très vivifiante, je resterai chaudement couverte.
Vers midi nous pique-niquons au bord de la Gironde, face à l'ïle Nouvelle, bien installés près d'une
au loin le château de Lamarque
Après ce moment agréable nous partons en longeant l'estuaire jusqu'au club de modélisme, là si nous prenons à droite nous retournons aux voitures pour finir les 12 km, si nous passons le pont sur l'estey, nous irons en direction de Lamarque et allongerons de 4 km. Le vote est unanime, nous allons à Lamarque. De loin nous apercevons le dôme de l'église et comme nous ne sommes pas trop fatigués, poussés par Monique, nous grimpons les magnifiques escaliers et de là-haut nous admirons l'estuaire. En face les îles Patiras et Nouvelle, Blaye et sa citadelle. A gauche, on peut apercevoir le Pont d'Aquitaine et le château d'eau de Margaux.
Allez zou, on va grimper là-haut
la rue principale de Lamarque
En face les îles et Blaye
si vous voyez le château d'eau de Margaux, le pont d'Aquitaine est à sa gauche, prenez une loupe
Nous avons fait à peu près 16 km dans ce Médoc que j'aime et qui m'a enchanté sous le soleil. La randonnée
est prévue le jeudi 14 mars et j'espère bien la refaire.
(infos prises sur le site de la mairie de Lamarque) link
Avec sa robe de plomb aux teintes gris perle, sa croix en fer forgé ciselée de motifs floraux et ses quatre larges œils-de-bœuf ouverts sur l’estuaire et le Médoc, le nouveau dôme du clocher de l’église Saint-Seurin de Lamarque fait la fierté des habitants du village.
A l’intérieur, on peut admirer toute la richesse de l’assemblage de sa charpente et de sa partie arrondie, la toiture proprement dite. Muni de quatre tables d’orientation, le dôme constitue un point de vue panoramique à 360° unique par son originalité.On peut dire qu’il est l’achèvement d’un ensemble architectural extraordinaire.
L’église de Lamarque a en effet été bâtie entre les années 1830 et 1870 en plusieurs tranches. Elle est originale dans sa superposition d’éléments qui ne découlent pas forcément les uns des autres. La façade est plate, composée de pilastres et de niches de part et d’autre de la porte. Le porche, digne pour certains spécialistes de celui d’un évêché, supporte le clocher, à base carrée, surmonté de deux étages octogonaux et de notre dôme en question.
Dans l’église, les trois nefs sont séparées par des piliers circulaires. Le chœur, très vaste, est éclairé par une coupole. Les chapelles latérales sont dédiées à La Vierge et à Saint-Jean Baptiste, leurs murs sont ornés de fresques. Les fonts baptismaux sont originaux par leur décor de colonnes en stuc.
L’ancien dôme du clocher avait dû être démantelé dans les années 1968 car il menaçait de s’effondrer. Sa toiture, qui avait près de cent ans, avait atteint son stade maximal de vieillissement et le budget communal de l’époque ne permettait pas de la restaurer. L’évènement avait alors été vécu comme un traumatisme par la population. Un clocher sans son dôme n’était-il pas, pour beaucoup, un monument atrophié, voire sans âme ?Le nouveau dôme, qui a été reconstitué en 2005, et l’escalier qui y mène, restauré en 2004, ont eux aussi un côté unique. On peut dire d’un point de vue architectural que le dôme est la conséquence de l’escalier qui permet d’y accéder. En effet, ce dernier n’est pas hélicoïdal mais riche par la variété des lieux qu’il crée, avec ses passages et étages chacun différent. On peut presque le comparer à un cheminement mystique. Pour certains, il fait penser à l’escalier de la bibliothèque du film « Au nom de la Rose », type escalier d’Escher, aussi, cet artiste contemporain, graphiste, dont les escaliers se retournent sur eux-mêmes, n’ont pas de fin. L’ensemble escalier - dôme a un côté fantastique et poétique qui fait son charme.