BREZE – de la Hotchkiss à la Ripaille
Rendez-vous ce matin là au pied du château de Brézé que nous irons visiter après une courte randonnée.
Nous partons alors que sur le parking arrive des Hotchkiss, un grand rassemblement de belles voitures. Paulette et Francis ont choisi.
En sortant du parking nous passons au pied du pigeonnier ou fuye qui vient d’être rénové et nous nous dirigeons vers l’église Saint-Vincent de Brézé.
Henri-Simon-Charles de Dreux-Brézé acquit en 1898 un terrain rectangulaire dans le centre du bourg sur l’emplacement d’une très ancienne chapelle.
Il y fit élever l’église actuelle par les architectes Jean Hardion et Jules Dussauze. L’église fut donnée à la commune par le Marquis de Dreux-Brézé.
Sa façade est inspirée de celle de la collégiale du Puy-Notre-Dame.
Compte tenu des contraintes du terrain, mais aussi de la tradition, l'église actuelle est orientée au sud-est, face au soleil levant en hiver.
Maintenant nous circulons au milieu des vignes du Marquis.
Le Saumurois s’est construit depuis longtemps une solide réputation pour les grands crus d’Anjou. Les vins de Brézé, issus de clos réputés, y figurent en bonne place et ceci depuis le XVe s.
Joachim du Bellay chantait à la Renaissance :
"Son nectar nous assaisonne
nectar nous le donne
mon doux vignoble brézien".
Curnonsky, le célèbre gastronome, cite dans le Saumurois deux clos de Brézé, l’un qu’il classe "hors concours" et l’autre "1er grand cru".
Nous arrivons au Manoir de la Ripaille (XVème siècle) dissimulé derrière un mur un peu trop haut, dommage à l’intérieur se trouve un magnifique colombier du XVIème siècle. Nous ne pouvons admirer que la façade de ce qui ressemble à une chapelle mais je n’ai trouvé aucune information.
Retour au château pour la visite que vous pourrez suivre demain si vous le voulez bien.