CANDES SAINT-MARTIN – MONTSOREAU
Après la visite du château Paulette nous invite à la suivre en direction de Candes Saint-Martin, une commune située au confluent de la Loire et de la Vienne, classée parmi les plus beaux villages de France. Elle est à la limite du département située dans l’Indre-et-Loire. Les premières traces d'occupation du lieu datent de la période gallo-romaine.
Au xve siècle, le roi Louis XI fréquentait le village de Saint-Martin de Candes, En décembre 1473, il confirma de nouveau sa protection royale par ses lettres patentes ;
La visite est belle, les petites rues, les maisons bien fleuris, un seul bémol la circulation des autos en plein centre ville qui provoquent de sérieux embouteillages devant la collégiale.
Chantal nous raconte la collègiale (photo prise par Elisabeth)
Il faut grimper encore (photo Elisabeth)
Saint Martin de Tours est décédé dans l'église collégiale de Candes en novembre 397. Une légende nous renseigne qu'en transportant son corps en bateau jusqu'à Tours, le peuple s'est aperçu que les bords de la Loire étaient couverts de fleurs, en dépit du mois de novembre. Il s'agit de l'origine de l'« été de la Saint-Martin .
C’est en 387 que Saint Martin établit à Candes, un prieuré, une école et une église. Candes fait donc partie, avec Amboise, Langeais,
Saunay, Ciran et Tournon, des six paroisses de Touraine fondées par Martin.
Jusqu’au IVème siècle, le christianisme était surtout implanté dans les villes et c’est à l’action évangélisatrice de Martin qu’est due la fondation des premières paroisses rurales, là où le paganisme était encore bien vivace.
La charge de ces paroisses est confiée à des clercs souvent formés à Marmoutier et qui continuent à mener une vie proche de celle des moines.
Le prieuré fondé par Saint Martin a subsisté
jusqu’au IXe siècle. Les moines exerçaient un ministère essentiellement paroissial, ils furent sécularisés en 848. Ils formèrent alors, choisis par l’archevêque un chapitre composé de douze
chanoines. L’église devient dès lors collégiale, elle le restera jusqu’à la Révolution française.
"Les guerres et conflits laissent leurs traces dans l’architecture de la collégiale. Au cours de la
guerre de cent ans, l’église est fortifiée : créneaux et mâchicoulis, chemin de ronde et bretèche apparaissent à l’extérieur de la collégiale. C’est peut-être à cette occasion que le bas des
fenêtres de la nef est muré.
Les guerres de religion infligent à l’église de lourdes dégradations : en 1562, une troupe en armes, commandée par le comte de Montgommery allume dans la petite ville de Candes plusieurs
incendies, détruit les archives du chapitre religieux et mutile les statues du porche qui sont décapitées ».(texte envoyé par Elisabeth)
Après la visite de la collégiale racontée par Chantal, nous prenons le chemin du « Tire Jarret » qui mérite bien son nom. Nous allons surplomber la Vienne devant et la Loire au fond.
on admire le panorama
Nous revenons en direction de Montsoreau à travers des champs de colza, des vignes et enfin de beaux jardins fleuris
j'aurai pu enlever les fils électriques mais cela ne serait pas la réalité, en tout cas c'est ma préférée
arrivée au-dessus de Montsoreau
On se croirait sur l'Île de Bréhat
eh eh ! et oui c'est moi qui ai la clé, j'aime me faire attendre, petite vengeance
Une magnifique randonnée où le paysage est sans cesse différent. Merci Paulette, tu as bien mérité les
morceaux de gingembres confits, même si après ça tu avais les lèvres en feu, tu en as quand même repris le lendemain.
La journée s’achèvera autour du Fouée, à suivre….