LA DAME DE MONSOREAU
Après le pique-nique très venté sur les bords de la Loire à Montsoreau nous partons (enfin ils partent tous sans moi) visiter le château. J’attendais dans la voiture bien au chaud quand ils sont partis à pied ne sachant pas que je les attendais. Quand j’ai vu l’heure j’ai pris les jambes à mon cou pour arriver à temps, heureusement, mais la petite côte dans l’herbe m’a coupé le souffle (et pendant ce temps mon téléphone sonnait, désolée Liliane pouvait pas tout faire en même temps). Ouf !
Nous sommes accueillis par une charmante guide bien française qui après nous avoir fait l’historique du château nous amène voir une exposition de vieux chalands (ou gabarre) et nous conte leurs histoires.
Nous revenons dans les salles du château qui servent de lieux d’expositions. Si le château a bien été restauré il n’y a aucun meuble ni objet de son époque.
Historique
1089 : Le nom de Montsoreau apparaît pour la première fois sous la forme de « Castrum de Monte Sorello ». Il appartient à Guillaume de Montsoreau vassal des comtes d’Anjour.
une collection de girouettes
1152 : il est assiégé par Henri II Plantagenêt
ces trois personnages nous racontent l'histoire de la Dame de Monsoreau (de vrais acteurs, vidéo projection)
1213 : le Castrum passe à la famille Savary à la suite d’une union entre cette famille et les Montsoreau
salle des costumes, les effets de lumières changent la couleur des vêtements
1374 : il passe à la famille de Craon, vicomte de Châteaudun puis à la famille Chabot.
zut Alzheimer me guette, Bussy ou Monsoreau ?
Monsoreau ou Bussy ?
1445 : il passe enfin à la famille de Chambes à l’occasion du mariage de Jeanne Chabot l’héritière et Jean II de Chambes. C’est Jean II de Chambes qui fait construire l’actuel château.
de la 1ère terrasse on regarde la Loire à gauche et la Vienne à droite en bas du château,
voyez la différence de couleur
XVIIe siècle, le château passe à la famille de Sourches
au fond à droite Centrale Nucléaire de Chinon
1804, il est revendu à 19 propriétaires négligents qui en feront un entrepôt.
1910, le Conseil Général de Maine-et-Loire achète le château et entreprend de le restaurer entre 1923 et 1932.
1999 : dernières restaurations
2001 : le château ouvre au public et présente un parcours son et lumière.
coucou Paulette, tu tournes à l'envers je crois
Alexandre Dumas a rendu célèbre le nom de Monsoreau (sans T) dans son roman « La Dame de Monsoreau ». L’histoire met en scène les amours contrariés de Diane de Méridor de son vrai nom Françoise de Maridor, épouse de Charles de Chambes, Comte de Monsoreau et de son amant Louis de Bussy d’Amboise.
La véritable histoire étant moins romantique je ne vous la raconterai pas seulement si vous insistez, on verra à la fin du séjour.
Après cette belle visite, la journée n’est pas finie. Nous partons pour une randonnée bien fleurie en direction d’un des plus beaux villages de France Candes Saint-Martin.
* Le château de Montsoreau est un site exceptionnel situé à la confluence de la Loire et de la Vienne. Il est le seul château construit en bordure de la Loire
Il présente une apparence extérieure et une architecture contrastées : l'ensemble est caractéristique du mouvement qui, à la fin du Moyen-âge, fait évoluer la forteresse féodale vers une demeure de plaisance et d'agrément de style Renaissance.
La façade Nord, avec son chemin de ronde, ses mâchicoulis, ses créneaux, et les tours carrées qui l'encadrent, présente un aspect imposant et austère, à caractère militaire. La façade Sud révèle un visage plus riant qui témoigne, à l'aube de la Renaissance, d'une recherche nouvelle d'esthétisme et de confort. Le corps de logis, construit entre les deux tours, percé de multiples fenêtres à meneaux, est flanqué de deux pavillons en retour d'équerre. Ce sont dans ses angles rentrants que se blottissent les deux tourelles d'escaliers donnant accès à l'intérieur du château.
L'élégant escalier d'honneur à vis, datant du 16e siècle, présente tous les charmes de la Renaissance. Il est composé de quatre étages, rythmés de fenêtres en anse de panier, elles-mêmes encadrées de motifs et séparées de bas-reliefs sculptés. L'un de ces bas-reliefs représente des singes hissant des pierres ; Il est agrémenté de cette devise " Je le feray ".
Sa terrasse à balustrade, de goût lombard, dont les disques d'ardoise contrastent avec la pierre de tuffeau, est une rareté dans la région.