DU PRIEURE DE CAYAC AU LAC VERT
Jean-Paul et le Pélerin
(photos dans Album : RANDOS DE L'ETE)
Randonnée de 22 km animée par Jean-Paul. Le record de l’été est battu, nous sommes 35 vaillants randonneurs. Il faut dire que le site de départ est très beau et qu’après le mauvais temps de la veille, le soleil est présent mais pas brûlant. Le parcours nous mène de Gradignan à Cadaujac et Cestas. Très peu de routes mais de beaux chemins sur les bords de ** l’Eau Bourde.
Le départ de la randonnée est donnée au pied de la statue du Pèlerin sur le très beau site du Prieuré de Cayac*
Nous suivons l’Eau Bourde sur des chemins ombragés très agréables, quelques mûriers encore vont faire le régal de certains gourmand(e)s. Quelques cèpes sont encore ramassés par Marina Œil de lynx, elle est incroyable, je me suis encore régalée hier soir. On admire un magnifique petit jardin dissimulé par les arbres.
Nous arrivons sur le lieu du pique-nique, le Lac Vert. Des exclamations fusent, c’est beau ! Quel vert ! C’est magnifique ! C’est vrai que je découvre également ce lac et suis éblouie, l’eau verte et le ciel bleu légèrement nuageux qui s’y reflètent sont d’un bel effet.
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Après le repas nous repartons en direction du Prieuré par l’autre rive de l’Eau Bourde et le paysage est toujours aussi beau.
Nous passons prés du Petit Arcachon, Claudine nous raconte qu’autrefois, il n’y a pas très longtemps, les bordelais aisés allaient se baigner à Arcachon et ceux qui avaient de petits moyens venaient se baigner dans l’Eau Bourde, d'où le nom de Petit Arcachon.
Jean-Paul me demande si je suis d’accord pour faire une photo du groupe devant le Pèlerin, il va demander l’accord de chacun je confie donc mon appareil à une de celles qui ne veut pas et vous pouvez ainsi me voir (l’indienne au bandeau blanc) sur la photo du groupe.
Nous sommes très heureux d’avoir fait cette très belle randonnée, Jean-Paul a eu droit à la bise de toutes les participantes. Merci Jean-Paul.
Prochaine randonnée de l’été, dimanche 14 août à Saint-Sauveur Puynormand
*Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, au nord-ouest de l'Espagne, a été une formidable aventure spirituelle. Le prieuré de Cayac, autrefois hospice, reste un des derniers témoins de cette époque. La route passait autrefois entre le prieuré et l'église. Les récentes fouilles ont démontré qu'à l'origine, le passage était couvert.
Étapes de son histoire
Il était destiné, à son origine, à l'hébergement des pèlerins se rendant en Espagne sur la tombe de "Jacques le majeur", disciple du Christ.
Au départ (fin XIIe - début XIIIe), c'était un hospice, ou hôpital, tenu par des religieux. Il avait un rôle d'accueil car les hôtels tels que nous les connaissons aujourd'hui
n'existaient pas encore.
Du XIVe au XVIIe siècles, l'hospice est transformé en prieuré (sorte de couvent) dont la fonction première n'est plus l'accueil des pèlerins.
Du XVIIe siècle à la Révolution Française, l'ensemble appartient aux pères Chartreux. Les pèlerins se font moins nombreux.
A partir de la Révolution, les bâtiments vendus séparément subissent des transformations regrettables.
1979-1988 : sauvetage de Cayac par la commune qui rachète tout d'abord l'Église à la famille Calvet puis ensuite le Prieuré à la famille Barbet.
1981 : déviation de la RD10-10.
1982-1983 : fouilles dans l'Église.
1988 : début de la restauration du prieuré.
Cayac aujourd'hui
Les bâtiments rénovés abritent des lieux de vie culturelle et associative, un gîte pour les pèlerins (quatorze lits), renouant ainsi avec la tradition
Datation des bâtiments
• L'église et les trois portails sur le chemin, parties les plus anciennes, ont environ huit cents ans (fin XIIe ou début XIIIe siècle). Après la Révolution française, l'église
abrite une verrerie et subit des mutilations (obturation d'ouvertures, fermeture de la nef sud, installation de fours).
• Le petit « château » qui lui fait face n'existait pas au Moyen-Age. A sa place se trouvait un autre bâtiment dont nous ignorons tout, qui servait de domicile aux religieux. Par
la suite, il est démoli et reconstruit au XVe siècle avec les pierres de la bâtisse primitive. Il est restauré au XVIIe siècle et occupé par les pères Chartreux (d'où le nom de la rue de
Chartrèze). Les fenêtres à meneaux datent de cette époque. Vers 1850, il est transformé dans l'esprit médiéval, alors à la mode (décoration de la grande salle et, à l'extérieur, tour carrée et
créneaux). Les bâtiments annexes, tant ceux accolés à l'église que ceux situés du côté du château sont plus difficiles à dater. Il devait s'agir dès l'origine de dépendances agricoles, plusieurs
fois transformées. (lu sur net)
**L'Eau Bourde est un affluent de la rive gauche de la Garonne, qui prend sa source à Cestas et, après s'être divisé en deux bras (l' estey de Franc et l'estey Sainte-Croix), se jette dans la Garonne au lieu dit « Clos de Hilde » à Bègles. La longueur de son cours d'eau est de 22,5 km
Autrefois, un troisième bras de l'Eau Bourde aujourd'hui canalisé donnait naissance à l'estey de Tartifume et à celui de Lugan.
Le lit de l'Eau Bourde accueillait de nombreux moulins. Certains ont été restaurés (château de Rouillac, château d'Ornon, Moulineau, château de Montgaillard) et d'autres ont aujourd'hui disparu (prieuré de Cayac, Cazot) (lu sur le net)