SAINT MORILLON
Les belles forêts de Saint-Morillon
Dimanche 24 novembre 2013. Randonnée de 12 km animée par Nicole 52 participants.
Départ de l’église romane Saint Maurille. Construite au XIIème siècle, elle comportait une nef unique terminée par une abside polygonale à l'extérieur. L'architecture originelle a été remaniée au XIII au XIXème siècle.
Ouh ! qu'il est beau ton sac décoré avec du houx
Direction la forêt autour de Saint-Morillon. Forêt de chênes, châtaigniers, pins et bouleaux et beaucoup de bruyères aujourd'hui dorées. Je profite des haltes pour ramasser des chanterelles et Christian repart avec un sac de pieds de moutons. Une belle récolte pour tous les deux. Non pas de photos, je n'y ai pas pensé, désolée.
Lors de la reconnaissance faite le mardi précédent avec Nicole nous avions été effrayées par les chasseurs, des plombs nous étaient passés par dessus la tête. Nicole a préféré modifié légèrement le parcours et évité l'endroit. Nous avons vu beaucoup de voitures, chasseurs et ramasseurs de champignons mais pas de tirs et c'est tant mieux.
les messieurs ça papotent aussi !
La randonnée se finira près des vignes et les pieds dans la glaize qui nous colle à la semelle. On n'aura plus qu'à faire un nettoyage de nos pieds en arrivant aux voitures.
"on est barragé !" oui je sais ce n'est pas français, un mot inventé par mon fils à 4 ans.
Nous avons dû nous arrêter, nous avons terrorisé le cheval noir, il fait des ruades, sa cavalière a des difficultés à le maîtriser. Elle fera demi-tour et nous resterons loin derrière pour ne pas le perturber.
Vous m'attendez avant de traverser, respectez le "Stop"
Merci Nicole pour cette superbe randonnée.
« Saint Morillon se niche au creux de la vallée du Gat Mort et retrouve le soleil en s’étirant sur les collines qui le bordent. C’est un très ancien village. Son église date des XIième et XIIième siècles.
Pays de vignes et de pins, St Morillon a servi de décor au tournage du film « Le Sagouin », d’après l’œuvre de François Mauriac. Bon nombre de St Morillonnais sont devenus les acteurs d’un jour, au château de Bel-Air, au presbytère (qu’à l’époque on appelait « la Cure »), à l’église avec le père Avril, sur le pont de bois, le long du Gat Mort.
St Morillon fut aussi le lieu de retraite solitaire et de prière d’une grande sainte régionale : Sainte Jeanne de Lestonac a choisi le Moulin de Luisié pour un temps d’ermitage et de réflexion. Jeanne était la nièce de Montaigne, et devint l’épouse de Gaston de Montferrand, Seigneur de Landiras. Devenue veuve, et après avoir soigné sans compter les malades durant la grande peste à Bordeaux, elle prit le temps de réfléchir à sa nouvelle vocation, installée au Moulin de Luisié. Elle prit là, la décision de fonder la compagnie de Marie Notre Dame, ordre de religieuses éducatrices (école Notre Dame, rue du Palais Gallien à Bordeaux, aujourd’hui). » (lu sur le net)