SOUSSANS - MARGAUX - ARCINS
carassons
Randonnée de 20 km animée par Roger pour 46 participants.
Nous sommes dans le Médoc. Départ à 10 heures de l’église gothique Saint Romain de Soussans du XVème siècle.
Nous partons en
direction de Margaux. Tout d’abord nous découvrons le Château Labegorce http://www.labegorce.com/labegorce/public_html/
« Gorsse, qui s'écrit aussi Gorce, est un nom ancien en Guyenne, qui s’est ensuite diffusé à travers tout le Médoc au Moyen Âge. Plusieurs familles portant ce nom ont habité à Margaux et dans les environs. Il est possible qu'un Abbé Gorce ait laissé son nom au lieu. La « Maison Noble de La Bégorce » depuis 1332 est attestée, Edouard Feret, en 1868 la présente comme l'une des mieux situées à Margaux. Le château, de style néoclassique, situé au cœur du vignoble de Margaux, est l'œuvre de l'architecte Corcelles (1765-1843). Il fut remanié au cours du XIXème siècle par l'un de ses propriétaires, Fortuné Beaucourt, qui fut maire de Margaux à deux reprises.
Hubert Perrodo achète le château Labégorce en 1989, puis le château l’Abbé Gorsse en 2002 et enfin le château Labegorce-Zédé en 2005, réunifiant ainsi un vignoble divisé en 1795. L'exploitation est dirigée depuis 2006 par sa fille Nathalie Perrodo qui a pris à la mort de son père la succession à la tête du domaine, qui compte aussi un Grand Cru classé, le Château Marquis d’Alesme Becker 3e cru classé de Margaux. » (sur Wikipédia).
Après avoir contourné le château et écouté l’historique que nous raconte Roger, nous partons en direction du cru le plus célèbre à travers le monde.Le Château Margaux bien évidemment Avant nous traverserons la fabrique de chocolat (sans dégustation) de La Demoiselle de Margaux, puis nous arrivons près de l'église de Margaux.
Château Margaux
« Il était une fois Château Margaux »…toute l’historique vraiment complète et très longue sur ce site.
http://www.chateau-margaux.com/Website/site/fra_aufildessiecles_lhistoiredu_naissancedudomaine.htm
« Connu dès le XIIème siècle, il s’appelle alors « la Mothe de Margaux » et ne possède pas encore de vignes. En 1152, Aliénor, héritière du duché d’Aquitaine, épouse Henri Plantagenêt, le futur roi d’Angleterre Henri II. L’Aquitaine va ainsi appartenir à l’Angleterre jusqu’en 1453 (l'illustration montre ici la reddition de la ville de Bordeaux aux... Français !!! en octobre 1453, à la fin de la guerre de Cent Ans), une vraie bénédiction pour les vins de Bordeaux auxquels s’ouvre le marché anglais. Richard Cœur de Lion, le fils d’Aliénor et de Henri II adopte le bordeaux comme vin de table quotidien...
Les propriétaires successifs de la Mothe de Margaux sont bien sûr des seigneurs d’importance, mais il faudra attendre la famille de Lestonnac pour engager la constitution du domaine tel que nous le connaissons aujourd’hui ; Pierre de Lestonnac réussit en 10 ans -de 1572 à 1582- à restructurer complètement la propriété et anticipe ainsi l’évolution générale du Médoc qui commence à abandonner les cultures céréalières au profit de la vigne.
A la fin du XVIIème siècle, Château Margaux occupe 265 hectares, surface dont il ne s’écartera plus ; un tiers du domaine est consacré à la vigne, comme c’est le cas encore aujourd’hui.
L’Angleterre et la Hollande boivent du « claret », ce vin encore assez pâle et qui ne vieillit pas bien. Château Margaux devient un haut lieu de l’art de faire du vin et la hiérarchie entre les différents crus de Bordeaux se dessine déjà.
Le Château Margaux est né ».
Nous quittons Margaux et repartons en
direction du nord, parallèlement à la Gironde que nous devinons mais ne découvrirons que l’après-midi.
Après le pique-nique
prés d’un estey (un estey est au chenal ce que le ruisseau est à la rivière.
bon appêtit Michou
Cette appellation employée dans les Landes de Gascogne désigne une partie d'un cours d'eau qui, soumis au régime des marées, se trouve à sec à marée basse. On trouve des esteys dans le Bassin d’Arcachon, ou encore le long de la Gironde et de la Garonne tant que l'onde de marée se fait sentir).
Nous repartons en direction du Port d’Arcins, la Gironde est belle sous le soleil et presque bleue.
Nous allons ensuite emprunter durant un peu plus de 5 km le chemin de Compostelle « la voie de Tours » à travers les Marais de Soussans.
C’est très agréable en cette saison mais je comprends le souvenir cuisant qu’en a garder Jacqueline lors de son passage le 6 juillet 2009 pour l’étape Saint Martin Lacaussade – Blanquefort. Les moustiques se sont régalés ce jour là et lui ont fait danser la gigue paraît-il. http://peintrefiguratif.over-blog.com/96-categorie-10989147.html
fleurs le 20 novembre
Après la sortie des Marais il ne nous reste plus que 2 km pour regagner nos voitures.
Merci Roger pour cette belle randonnée apprèciée par une Médocaine.