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DU PARC PALMER AU PARC DE L'ERMITAGE

Zut y a un intrus 

Mardi il fait beau, Michelle a envie d’une randonnée au départ du Parc Palmer.

le Rocher Palmer

A l’aide de deux plans trouvés sur le Net nous partons pour une randonnée du Rocher de Palmer en direction du Parc de l’Ermitage.

http://www.surlarivedroite.fr/upload/pagesEdito/fichiers/sentier_de_randonnees_lormont.pdf

http://www.randogps.net/gps-rando-carte-ign.php?dep=33&num=40&lib_dep=gironde&meta=Cenon

Le Rocher de Palmer coiffée d’une coque plissée est aux couleurs des vins de Bordeaux. Le Rocher contient trois salles de spectacle de 1200, 650 et 350 places dédiées aux cultures du monde.

Promenade en famille

Nous faisons avant de partir un petit tour dans le Parc, deux statues de Toutain, un peu étranges nous intriguent. La première Promenade en famille sur une grande bicyclette, la deuxième Mélodie d’Amour entre un lecteur et un musicien.

Mélodie d'Amour

Nous nous dirigeons vers la Butinière afin de suivre le Sentier des Iris. Après quelques tâtonnements après le point Mmm, nous sommes renseignées par un aimable promeneur.

glou glou

Problème pour rentrer dans le Parc des Iris, le portail est fermé donc demi tour et nous passons sur un sentier prés de la ferme éducative qui nous conduit au Château des Iris ou nous allons prendre notre pique-nique près d'un magnifique chêne et avec une vue dominante sur la Garonne.

Château des Iris

Encore quelques hésitations pour trouver le sentier qui mène à l’Ermitage, nous sommes sauvées par un aimable joggeur que nous retrouverons plus tard au Parc.

Issu d’une friche industrielle oubliée, le Parc de l’Ermitage Sainte-Catherine est un trésor de la nature au coeur de Lormont.

Le site tire son nom de la petite chapelle troglodyte située en bordure de la voie de chemin de fer et à Sainte-Catherine, patronne des mariniers.

Longtemps lieu de promenade des bordelais pour la beauté du paysage, la colline verdoyante de lauriers a été transformée en carrière et exploitée par les cimenteries "Poliet et Chausson" à partir de 1930. Pendant des décennies, l’usine a fait vivre de nombreuses familles lormontaises.

L’exploitation a cessé en 1975 laissant un trou béant de plusieurs millions de mètres cubes. Depuis, la nature y a librement repris ses droits.

le Pont d'Aquitaine

L’arrivée sur le Parc en hauteur est magnifique, vue sur le Pont d’Aquitaine, puis le Pont BABA (Bacalan-Bastide). En bas le lac bleu-vert scintille, les canards tracent des V et les grenouilles sont contentes et nous le font savoir bruyamment.

BABA

Nous descendons vers le lac et nous remonterons à travers un joli chemin boisé qui nous ramènera à l’entrée du Parc. Nous reprenons le chemin du retour et nous avons la surprise de nous retrouver au milieu des moutons en liberté au Château des Iris.

Je craque pour un petit pirate.

Une belle randonnée de 9 km, qu’est ce que ça fait du bien des journées comme ça.

quelques pervenches pour vous remercier de votre visite

Nérac - capitale du Pays d’Albret

Lundi 3 octobre

1^ère partie – Promenade autour de la Baïse

Nous sommes sur la route du retour et faisons une halte à Nérac* dans le Lot-et-Garonne. Une randonnée avait été prévue dans cette ville au mois d’août, elle avait dû être annulée à cause de la canicule ce jour là. Michelle m’a donc proposé cette halte pour me faire découvrir cette jolie ville.

Tout d’abord nous découvrons la Baïse et le pont qui l’enjambe. Nous suivons les deux rives et visitons la vieille ville, de belles maisons à colombages se mirent dans l’eau, elles abritent quelques restaurants, tous très fleuris.

Nous nous arrêtons sur le pont pour regarder une péniche passer l’écluse, il faut vraiment un bon pilote, il n’y a pas beaucoup d’espace de chaque côté.

*« Les recherches attestent d'une occupation humaine dès l'Age de bronze dans le quartier de Nazareth. Néanmoins, c'est l'époque gallo-romaine qui laisse encore aujourd'hui les traces les plus remarquables, comme la villa du IVe siècle, avec ses mosaïques, toujours visibles aujourd'hui à l'entrée du parc de la Garenne ou sur les murs intérieurs de l'Hôtel de ville ».

Prochaine étape : l’église Saint Nicolas

Samedi 1^er Octobre - Une journée très chargée puisque nous la débutons par une belle randonnée des Granges d’Astau 1139 m au Lac d’Oõ 1507 m. (Étymologie de Oô : du gascon iu ou èu, « lac de haute montagne »).

on se déshabille

Un sentier pentu, il y a beaucoup de pierres à enjamber ou à contourner mais c’est un chemin facilement accessible à tous. Pépita et moi appréhendons un peu la descente mais finalement elle a été assez facile. Le chemin est ombragé, très agréable, avec de belles vues sur les granges.

Nous ne découvrons le lac d’Oõ qu’au dernier moment, magnifique sous le soleil. Le sentier se prolonge au-delà du lac, vers les lacs d'Espingo et de Saussat, puis plus haut vers le lac du Portillon, mais nous n'irons pas plus loin que le barrage.

Du haut du barrage nous dominon le paysage, éblouissant sous le soleil. (Le barrage d'une capacité de 1 200 m³ a été fini de construire en 1921). Je pollue accidentellement le lac en faisant tomber une pile en voulant changer celles de l’APN, Gérard veut descendre la récupérer mais il n’y réussira pas.

c'est très drôle

Nous allons pique-niquer en face de la cascade, avec le soleil son reflet dans l’ e au ressemble à un ruban argenté. Il fait très chaud, le repas est joyeux, nous sommes heureux de cette sortie. Il y a beaucoup de monde autour du lac. Durant la descente nous croisons de nombreux randonneurs. Je vois une marcheuse avec des talons je doute qu'elle ait pu aller bien loin.

Après le lac d'Oõ nous prenons la voiture et nous allons jusqu’à Superbagnères totalement déserte en cette saison.

Avec ce beau temps nous avons une vision très large sur Luchon et les montagnes alentours.

Quelques parapentistes partent de Superbagnères et survolent la vallée.

Nous les regardons évoluer un moment puis reprenons les voitures, direction  la Vallée du Lys (ou Lis) et  la Cascade de l’Enfer.

« Le nom de la vallée est basé sur sur le mot gascon Lits signifiant « avalanche ». La vallée du Lis (ou du Lys, petite rivière affluent  de la Pique) est une petite vallée d'altitude des Pyrénées françaises s'ouvrant sur la vallée de Luchon. »

« Quant à la cascade d'Enfer, elle avait pour nom premier, populaire, celui de Pich de Culiher, littéralement, la pissée ou la cascade du "cul d'Enfer... Appliquée à la gorge étroite et sombre où la verdoyante vallée du Lys vient finir en cul-de-sac, l'appellation ne manque pas de pertinence, ni de ressort métaphorique... On comprendra toutefois qu'elle ait pu choquer certaines âmes sensibles venues visiter la toute proche cascade du Cœur et susciter une certaine tendance à la censure. »

Nous finirons l’après-midi à Luchon en dégustant une bonne bière. Retour ensuite à Argut-Dessous et balade nocturne dans un endroit où l’on entendra le brame du cerf, très proche de nous. J'ai essayé de l'enregistrer sur le téléphone portable, dommage c’est un peu faible pour l'utiliser en sonnerie.

Prochaine étape : sur le chemin du retour visite de Nérac 

A SAINT BEAT

A l'aube des temps, vivait dans une contrée de hautes montagnes et de profondes vallées une peuplade appelée Bekrydes. Leur souverain, Bebryx, avait établi sa cour dans la plus vaste grotte connue des hommes : Lombrives. Sa fille, belle, jeune et douce, prénommée Pyrène, était courtisée par tous les rois et seigneurs des environs. Mais en vain !

Géryon régnait sur l' Erythie, contrée d'Espagne, voisine de l'océan. Sa seule société constituait en un troupeau de boeufs rouges, féroces, gardés par un molosse à deux têtes et un dragon à sept gueules. Il s'agissait évidement pour Hercule de s'emparer des boeufs et de les joindre aux trophées qu'il avait déjà ramenés à Mycénes. Armé de son énorme massue et l'épaule recouverte de la peau du Lion de Némée, il suivit les côtes de l'Afrique et parvint au détroit qui les sépare de l'Europe. Avant de passer sur l'autre continent, deux monolithes, un sur chaque rive, sont élevés par ses soins, comme souvenir. De son nom, ils s'appelleront les Colonnes d'Hercule.

Ce jeune et bel homme arriva au pays des Bebrydes. Il fit la connaissance de Pyrène, et fréquemment ils se retrouvèrent. Par une chaude nuit d'été dans la pénombre étoilée, au milieu de senteurs de mille fleurs, leur deux corps d'adolescents vécurent frénétiquement le même instant. Quelques temps après, Hercule se décida a s'absenter pour le rapt du bétail du roi Géryon. Pyrène restait bien seule tandis que sa taille portait la trace de ces fols amours ... Aussi eut-elle peur de se montrer face à tous, face à son père le roi Bebryx, d'affronter la colère du souverain offensé. C'est pourquoi elle décida de fuir loin du royaume des Bebrydes.

Au cours de son chemin, un ours, un terrible ours brun s'approcha d'elle, la griffa, la terrassa, déchira son visage et son corps. Pyrène, de douleur hurla. Hercule qui entendit l'écho d'une voix agonisante, laissa tomber ses outils et ses travaux et, d'un bond, par dessus cimes et torrents, accourut pour recueillir dans ses bras, sa bien aimée, morte. Au coeur de l'endroit le plus grandiose de l'immense grotte de Lombrives, dans une salle ornée de roches dorées, eut lieu une grande cérémonie en présence de tous les hauts dignitaires du royaume des Bekrydes. Hercule lentement prononça ces quelques mots d'adieu : Afin que ton nom, ma chère Pyrène, soit conservé à jamais par les hommes qui peupleront cette terre, ces montagnes dans lesquelles tu dors pour l'éternité, s'appelleront dorénavant : Les Pyrénées.

      Nous grimpons quelques escaliers pour aller admirer le château qui culmine au-dessus de Saint Béat. Le décor est grandiose.

« Le château de Saint-Béat est l'une des rares citadelles de la chaîne des Pyrénées, de l'époque féodale qui ne soit pas dégradée. Il date du XII^e siècle et a été agrandi par Henry IV. Robert Pujol, qui est à l'origine de sa restauration précise: « Les touristes ont, le plus souvent, l'idée d'un château très vaste. Or, au Moyen-Age, ils étaient très petits car nichés sur des nids d'aigle.

Ainsi, le donjon fait cinq mètres sur cinq. On imagine très bien l'espace de défense et les deux étages qui servaient d'habitation au seigneur, l'endroit où était installée la cheminée.

Bien placé, le château n'eut pas, dans son histoire, à repousser d'invasions, même s'il fut le théâtre de combats intervallées. Néanmoins, sa position était stratégique, « la clef de France » aux portes de l'Espagne.

Le statut de ville royale, a conféré à Saint-Béat bien des privilèges. Deux marchés, chaque mois, se déroulaient au pied du château. Aucun impôt n'était prélevé. Il faut considérer que Saint-Béat était l'Andorre de cette époque médiévale. Si son château est tombé dans l'oubli, il, a retrouvé vie depuis six ans et sa restauration. Le site est à voir d'autant plus qu'il offre une superbe vue sur le village et la vallée. »

Prochaine étape : le col de Mante vers le pic de l'Escalette

Sur la route nous menant à Argut-Dessous nous faisons une halte à Saint-Bertrand de Comminges pour aller visiter sa cathédrale.

« Surplombant la vallée de la Garonne, Saint-Bertrand-de-Comminges, véritable « Mont Saint-Michel des terres » est le point d'orgue d'un ensemble historique et architectural exceptionnel.

Vous entrez dans Saint-Bertrand-de-Comminges par l'une de ses trois portes et vous sillonnez les rues à forte pente qui partent à l'assaut de cette citadelle hors du temps entourée de remparts et peuplée de vieilles demeures. Les maisons à colombages du XV-XVIe siècles témoignent encore de la grandeur de la cité épiscopale. » http://www.st-bertrand-de-comminges.com/

Si vous êtes curieux, poussez donc la lourde porte de la cathédrale Sainte-Marie de Saint-Bertrand-de-Comminges. Elle a traversé 800 ans sans subir de dommages irréparables.

Elle est plantée dans un décor pyrénéen. Elle en a la musculature robuste mais aussi la taille dégagée comme les pics qu'elle contemple... le Cagire, le Gar, les Montsacon...

L'architecte a utilisé une technique, à la fois ingénieuse fonctionnelle puisqu'elle a permis de rassembler en un vaisseau unique, d'abriter sous son toit 3 églises, d'époques, de styles, de constructeurs différents.

- Une église romane du XIIème siècle, fondée par Saint Bertrand.

- Une église gothique, du XIVème siècle conçue, voulue et financée par le Pape Clément V.

- Une église renaissance du XVIème siècle, véritable église de bois dans une église de pierre, à l'initiative et aux largesses de l'évêque Jean de Mauléon.

Le cloître. Saint-Bertrand l'avait voulu pour donner à ses chanoines un lieu habituel de prière, de réunion et de détente. La construction remonte au XIIème siècle. Trois galeries sont romanes. Elles comportes des arcs cintrés reposant sur une double rangée de chapiteaux décorés. 

La galerie du midi s'ouvre sur la campagne environnante alors que les cloîtres romans sont clos des 4 côtés.

La galerie du nord a été complétement refaite au XV et XVIème siècle en voutes surbaissées de gothique flamboyant mais austère. Elle s'appelle galerie des tombeaux  Il ne reste que 7 tombes révélant la sépulture de chanoines.

A suivre l'intérieur de la Cathédrale.