VILLAGRAINS
Balade dans la lande girondine
"Depuis la révolution, CABANAC et VILLAGRAINS forment une même commune : CABANAC et VILLAGRAINS.
Etymologiquement, CABANAC est issu de l'ancien gallo-romain Cabaniacus ; VILLAGRAINS fait vraisemblablement référence à un ancien lieu de foire aux grains. La commune, a pour
caractéristique d’être formée de deux villages CABANAC et VILLAGRAINS, distants de 6 kms.
Bien qu’il n’y ait qu’une mairie et plus qu’un seul groupe scolaire, tout est en double dans la commune : deux lavoirs, deux prisons, deux salles des fêtes et deux églises : Saint
Martin de Cabanac qui est une église romane dans sa partie arrière et qui contient un remarquable chemin de croix et de magnifiques vitraux et Saint Jean de Villagrains.
Grâce à son ruisseau, le GAT-MORT, et à la clémence de son climat, la
région a sans doute été habitée par l’homme dès la préhistoire. Des traces de présence humaine ont été relevées sur un site de CABANAC. En effet, au lieu dit Les PUJEAUX ou LES MOTTES, on trouve
un amoncellement de terre et de pierres qu’il est assez difficile de dater (époque néolithique ou gallo-romaine).
Au XI siècle, CABANAC est aux mains de la Seigneurie de CABANAC, puis des
Ségur-Cabanac, qui comptent parmi leurs descendants la très célèbre comtesse de Ségur. En 1549, le Seigneur de ST MAGNE vend ses terres de VILLAGRAINS au Comte de Ségur seigneur de
CABANAC. Le centre de VILLAGRAINS à cette époque se trouvait au vieux bourg, le village s’était construit autour de la source aujourd’hui captée. Il y avait alors plusieurs maisons, une église et
un cimetière.
Aujourd’hui il ne reste plus que des vestiges de ce village, seule
reste une maison partiellement détruite. L’église a été démantelée, les maisons éboulées et le cimetière a disparu sous la végétation.
La création du réseau routier au 19ème siècle est entre
autre à l’origine de la disparition du vieux bourg au profit du Haut-Villagrains (c’est à dire le village actuel). Le tracé des nouvelles routes ne passait pas par le vieux bourg de sorte que les
habitants sont venus s’établir au Haut-Villagrains.
En 1879, l'église qui avait été abandonnée fut reconstruite au bourg actuel
de VILLAGRAINS. Seule une cloche datée de 1544 subsiste encore.
Depuis la révolution, CABANAC et VILLAGRAINS forment une même commune
: CABANAC & VILLAGRAINS. Etymologiquement, CABANAC est issu de l'ancien gallo-romain Cabaniacus ; VILLAGRAINS fait vraisemblablement référence à un ancien lieu de foire aux
grains.
Les habitants s’appellent : les Cabanacais et Cabanacaises, les Villagrainais et Villagrainaises."link
départ dans le brouillard
Dimanche 9 décembre 2012. Randonnée de 21 km, animée par Paulette pour 37 participants comptés par
André.
Le départ à 10 heures est donné au départ de l’église Saint-Jean de Villagrains. Suite à la prise de propriété des églises par les
communes, l’église Saint-Jean a été abandonnée et détruite. Celle qui se dresse aujourd’hui, assez simple et similaire à l’église de Cabanac, date de 1879 mais conserve sa cloche, un tableau et
une pièta d’origine.
Nous allons marcher dans la très belle lande girondine. Il fait froid -3° au départ et sous le brouillard qui va s’estomper assez
rapidement pour laisser apparaître le soleil.
Les ronces sont givrées et embellissent le décor.


André a même vu des ombres chinoises qui le précédaient (photo André)
Nous irons jusqu’à Cabanac la jumelle de Villagrains, nous passons à côté d’anciennes et de nouvelles
scieries. Celle que nous longeons située sur la route fabrique essentiellement des caisses de vins.
Eglise de Cabanac
une ancienne gare
Sur ce site si cela vous intéresse, vous pourrez lire l’histoire des deux églises. link

Le pique-nique au soleil et bien agréable mais malgré les protections le sol on sent vite le froid et il nous tarde de repartir pour nous
réchauffer.
Nous passons à côté du château de Cabanac. Je n’ai trouvé aucune information sur ce château.
La fin de la randonnée se fera en contournant d’importantes gravières dont une nous ébloui par ses belles
couleurs bleus et vertes. Paulette l’a d’ailleurs baptisé le lac bleu-vert.
Nous terminons la randonnée vers 16 heures très euphoriques après cette journée au grand air, le froid vif
est dynamisant.
Merci Paulette, même si trouvais cette randonnée monotone moi, et je ne suis pas la seule, j’ai beaucoup
aimé cette sortie.