ÎLE DE BREHAT
4ème jour - Jour de pluie sur Bréhat
L'île, longue de 3,5 km et large de 1,5 km, est en fait composée à marée haute de deux îles réunies au XVIIIe siècle, par un pont dû à Vauban (ou pont ar Prat) : l'île du nord au relief de Landes et l'île sud plus fleurie.
Nous devions embarquer à la pointe de l’Arcouest à 10 h 30 mais Danielle a pu nous faire embarquer à 10 h. Nous courrons en direction de l’embarcadère pour nous mettre en jambe et hop ! c’est la grande croisière en direction de l’île de Bréhat. Euh ! une croisière de 10 minutes sur le pont. Il ne pleut pas encore, la pluie nous attend sur l’île dès que nous mettons pied à terre. Elle ne nous abandonnera qu’à 14 h.
C’est vraiment une déception pour tout le monde, la vision n’est pas du tout la même que sous le soleil. De plus les agapanthes et les hortensias ne sont pas encore fleuries, mais il y a quand même de belles fleurs et des façades recouvertes de géraniums font l’admiration de chacun.
façade couverte de géraniums
Nous quittons très vite le bourg en direction du sémaphore.
Un grand détour dans la lande avant de nous diriger vers le phare du Paon.
C’est l’heure du pique-nique, nous ne sommes que trois à vouloir aller jusqu’au phare. Jojo est là qui m’a attendu patiemment.
Jojo m’a raconté la légende du paon.
« Le Paon de Bréhat, une pièce de granit surplombant un gouffre où il vaut mieux ne pas s'aventurer ; peut-être y entendrez-vous
l'écho de cette légende, une de plus, attachée à la volonté d'union matrimoniale qui caractérise bon nombre d'histoires dans le pays d'Armorique. On dit en effet que les jeunes gens espérant se
marier dans l'année venaient lancer un caillou dans l'interstice du rocher : s'il atteignait l'eau sans ricocher, leur désir serait exaucé. Si par malheur il touchait la paroi, la cérémonie
serait autant de fois retardée que le nombre de chocs provoqués par le projectile... »
Message perso : il m’a dit de dire bonjour à Félix et à son maître.
Nous revenons sur nos pas espérant trouver un abri pour le pique-nique et peut être obtenir de manger dans la crêperie "Au paradis Rose". Il est fermé et comme un autre groupe de randonneurs nous nous installons sur le muret qui entoure ce restaurant, il vaut mieux manger debout sous la pluie plutôt que de poser nos fessiers dans l'herbe mouillée.
Je ne ferai pas de publicité pour cet endroit, le propriétaire étant vraiment un personnage agressif et peu aimable. Manger sur son mur c’est « comme si nous nous installions dans son salon et de plus nous piétinons ces fleurs ». Nous sommes des randonneurs responsabilisés ne laissant pas trace de notre passage. Nous avions pratiquement fini de nous restaurer sous la pluie, nous quittons cet endroit peu sympathique et nous n’y reviendrons pas.
Sur le chemin j’aperçois une ruine et en la contournant je découvre la statue de Saint Rion.
Aux XIIème et XIIIème siècles, la chapelle Saint-Rion ou Saint-Riom servait de lieu de culte pour les lépreux reclus dans une maladrerie (léproserie) toute proche mais dont il ne reste aucun vestige. Le cimetière des lépreux a également disparu. A l'intérieur de la chapelle en ruines se trouvent encore un bénitier d'origine, un baptistère (auge en pierre) et une statue de Saint-Rion, moine du VIIème siècle.
Saint Rion
Nous allons en direction de la chapelle Saint-Pierre, les marches sont hautes et glissantes mais le point du vue est très beau sur toute l’île. Nicole nous lit la description de l’histoire de cette chapelle.
Nous y rencontrons un groupe d’enfants qui eux montent très vite, ils sont accompagnés d’un corsaire.
Un petit crochet pour admirer le Moulin de Birlot qui est un moulin à marais.
Retour au bourg, chacun à quartier libre pour faire soit la visite du village, soit des achats, soit dégustation crêpes et cidre.
Pour ma part je suis un petit groupe pour continuer la visite puis après en avoir fait le tour je rejoins Michelle, Danielle, Colette, Nicole et Chantal pour une dégustation très sympathique.
Nous rejoignons l’embarcadère, nous devons accélérer le pas, il est très long et nous attrapons une bonne suée pour y arriver.
ça décoiffe et même sans soleil le nez a rougi (non ce n'est pas le cidre)
Nous reprenons le bateau puis nous partons en direction de Paimpol pour une visite de l’Abbaye de Beaufort.
A lire demain