2ème jour - LA BASTIDE PUYLAURENT - VILLEFORT
Rendez-vous à 7 h 45 pour un copieux petit-déjeuner : au choix, café, lait, thé, chocolat, beurre et confitures
maisons. Ensuite départ en voiture jusqu’à Villefort pour prendre le train à Villefort, direction La Bastide Puylaurent.
Paulette recompte les billets (il en manque 6 - mais qui les a pris ?)
La Bastide-Puylaurent est à une altitude de 1024 m. Jusqu'en 1917 La Bastide-Puylaurent portait le nom de Puylaurent. Le
village créé au 19ème à la suite de l'ouverture du chemin de fer de Nîmes à Saint-Germain-des-Fossés.
près au départ
Au XVIIIe siècle, La Bastide Puylaurent n'était qu'un hameau de quelques maisons qui s'échelonnaient le long du chemin de
Régordane. On y trouvait quelques auberges, un relais muletier fort actif aux XVIIe et XVIIIe siècles, dans lequel voyageurs et pélerins trouvaient refuge et dans lequel, pendant les grandes
neiges, il leur arrivait de rester enfermés pendant plusieurs semaines. Ce n'est qu'en 1741 que fut bâtie une première église sur l'emplacement de laquelle, un siècle plus tard, on a édifié le
bâtiment actuel.
Au sud de la Lozère, le Parc National des Cévennes, à proximité du Bas-Vivarais et de la Margeride, est traversé par le GR
700 du chemin de Régordane. C’est un chemin médiéval reliant Le Puy-en-Velay à Nîmes.
Au Moyen Age, ce chemin fut utilisé pour le transport de marchandises entre Le Puy en Velay et Montpellier en passant par
Alès et Nîmes, mais aussi pour les pèlerins qui allaient à l’abbaye de Saint Gilles du Gard vers Nîmes depuis le Puy en Velay. Néanmoins, vers la fin du XIVe siècle, le chemin est
abandonné pour des axes plus rentables de la vallée du Rhône et sombre peu à peu dans l’oubli.
Encore beaucoup de chose à dire sur La Bastide-Puylaurent mais nous y reviendrons demain.
Allez nous partons d’un pas décidé sur ce célèbre chemin. Il fait encore frais mais le vent n’est pas encore là et il fera
vite chaud. La montée est permanente mais douce. La nature est magnifique et très parfumée par les genêts.
arrivée à Thort
Nous nous dirigeons vers Thort et son dolmen. Un tout petit hameau. Ce dolmen là je ne passe pas dessous, il est imposant
et d’ailleurs il est surnommé le « galet de Gargantua ».

Nous trouvons un endroit sympa pour le pique-nique
ce n'est qu'une petite grimpette de rien du tout voyons !
et repartons à travers de belles forêts et quelques passages à gué très amusants comme toujours, nous n’avons que 4
messieurs pour nous aider alors ils ont fort à faire pour nous aider toutes (20 femmes pour 4 hommes, les veinards).
allez encore un petit effort
Tout en bas nous apercevons un beau lac mais ce n’est pas celui de Villefort, c’est le lac de Naussac, un des plus grands
lacs du Sud de la France.


Nous passons à proximité d’un terrain de golf perdu en pleine nature, puis nous voyons une vieille fontaine et des
abreuvoirs très anciens. Enfin au loin, nous apercevons la tour de La Garde Guérin bien longtemps avant d’y arriver. Elle nous nargue, il faut encore monter pour y arriver.
loin, loin en point de mire, la Tour de La Garde Guérin
La Garde Guérin (commune de Prévenchères - Lozère), domine le torrent de l’Altier d’un coté et les gorges du Chassezac (400
mètres de dénivelé) de l’autre et est entourée des montagnes de l’Ardèche et du Vivarais au Nord, et du Mont Lozère au sud-ouest.
De par ses paysages de montagnes et ses gorges encaissées, ce lieu mythique pourrait être comparé aux plateaux découpés du
Connemara.
les remparts
Le village a gardé sa structure du XIIe siècle, avec des constructions du XVIe siècle, de style
Renaissance, ainsi que ces 31 maisons fortes. (21 habitants).
Les origines de la Garde Guérin remonteraient au XIIème siècle. Ce lieu s’appelait simplement la Garde. Guérin n’apparaît
qu’à partir du XIVème siècle. Une garnison, sorte de police de la route, aurait pris en charge la surveillance de la Régordane en assurant la protection des voyageurs et des marchandises.
Le village fortifié ou castrum de La Garde était possédé en coseigneurie par une communauté de plusieurs chevaliers « les Pariers » (en latin égal). Chaque
parier possédait une parérie, ou part, dont il assumait les charges et émoluments. Ils percevaient des droits sur tous les voyageurs : droit de péage (maintien en état du chemin), guidage
(protection), cartalage (taxe sur les denrées), pulvérage (perçu sur les troupeaux à cause de la poussière).
Les évêques considérent ces seigneurs comme des bandits et confièrent la surveillance du château au puissant seigneur
Guérin du Tournel.
La Garde Guérin à une structure médiévale mais les maison datent du XVIème siècle à la suite d’une reconstruction. La tour
est haute de 21,50 m et a 4 étages.
euh ! c'est pour qu'elle rentre dans l'appareil
L’église romane est dédiée à Saint-Michel, patron des Pariers, elle date du XIIème siècle.
http://www.lagardeguerin.fr/index_2/page_accueil.htm
Nous reprenons le chemin en direction du camping sous un vent à décorné les bœufs, on remet nos pelures et en avant
marche.
Nous voilà enfin arrivé aux châlets sauf pour les chauffeurs qui doivent encore fait 2,5 km pour aller récupérer leurs véhicules à Villefort.
pour vous récompenser d'avoir marché jusque là je vous offre une orchidée sauvage
Après un peu de repos et la douche nous descendons les marches pour un repas bien reconstituant.
Menu italien ce soir après le kir
Pizza avec beaucoup de fromage
Bolognaise avec beaucoup de fromage
Poulet aux cèpes
Fromage – beaucoup de fromage au choix
Tiramisu