pour Carmen qui avait raison, il s'agit bien de Violette Nozière
DE MALAGAR A MALROME
Randonnée de 20 km animée par Isabelle pour 52
participants.
Le départ est
donné depuis la place de la Basilique Notre-Dame de *Verdelais. C’est jour des Rameaux, donc elle est ouverte mais le matin c’est la messe et au retour ce sont les Vêpres, donc je ne suis pas
rentrée avec l’APN.
Nous commençons tout de suite par monter les marches pour rejoindre le cimetière et voir la tombe de Toulouse-Lautrec.
Après cette visite nous poursuivons notre ascension jusqu’en haut du Calvaire d’où la vue est époustouflante. Toutes les haltes du
Calvaire sont en travaux.
Direction ensuite vers le très beau Moulin de Cussol. Moulin tour datant du XVIIIe siècle construit par les moines de l'ordre des Célestins.
La Croix de Bord
Au loin nous commençons à apercevoir le domaine de Malagar, nous en ferons le tour complet et là encore le paysage vue
depuis là haut est magnifique.
Malagar http://malagar.aquitaine.fr/?Histoire-du-domaine
« Les plus anciennes traces de l’histoire du domaine remontent à la fin du XVIème siècle. Ce domaine est le fief de plusieurs maisons nobles de Saint-Macaire. Il devient ensuite la
propriété des moines célestins. Jusque-là habité par des métayers et souvent laissé à l’abandon, c’est grâce à Arnaud Duthoya que le domaine devient lieu de résidence. D’un point de vue
architectural, le Malagar de François Mauriac est très proche de celui de la fin du XVIIème siècle.
« Tant pis ! J’oserai dire ce que je pense : paysage le plus beau du monde, à mes yeux... » (Journal II)
Le lecteur de Mauriac pourra retrouver Malagar dans les milliers de pages de son œuvre romanesque, de son œuvre autobiographique et de son œuvre journalistique. En outre, le Livre de Raison de Malagar (conservé à la Bibliothèque municipale de Bordeaux) permet de suivre l’auteur du Bloc-notes lors des séjours qu’il fait deux fois par an, au printemps et à l’époque des vendanges, de septembre 1936 à septembre 1968. C’est François Mauriac qui fait agrandir Malagar en créant un cabinet de travail ainsi que deux chambres. Par ailleurs, il est très attaché à ce qu’il appelle son « apport personnel », c’est-à-dire les plantations de pins en bas du domaine, l’allée de peupliers le long de la prairie et des vignes, et la fameuse ligne de cyprès plantés en 1937, ponctuée de pins parasols.
Maison de vacances, Malagar donne l’occasion de regroupements familiaux notamment avec sa sœur et ses frères.
Maison secondaire de l’écrivain, c’est à Malagar que François Mauriac a reçu quelques visiteurs célèbres dont :
Jean Balde, Robert Barrat, Jean Blanzat, Gaston Duthuron, André Gide, André Maurois, Philippe Noiret, Claude Roy, Jean-Jacques Servan-Schreiber, Philipe Sollers... Maison d’écrivain, Malagar
reste pour François Mauriac un lieu d’inspiration privilégié. De la beauté des paysages de Malagar sont nées les pages de La Chair et le sang, Destins, Le Nœud de vipères, Le
Bloc-notes, Les Mémoires Intérieurs… »
Après Malagar nous continuons notre randonnée à travers les vignes et nous arriverons après maints et maints détours dans des vignes et des sous-bois près de Château de Malromée. http://www.malrome.com/index2.htm
Les premières traces du château et de son vignoble remontent au XVIème siècle seigneur de Saint-Macaire et
de Rauzan.
Vers 1780 le château est transmis à Catherine de Forcade, veuve du Baron de Malromé, qui rebaptisera le
château du patronyme de son époux.
En 1847, le château est transmis à Jean de Forcade, président du Conseil d’Etat sous Napoléon III, et à son
demi-frère, le Maréchal de Saint-Arnaud, gouverneur de Paris et ministre de la guerre. Tous deux feront restaurer le château « d’après Viollet-le-Duc ».
En 1883, la Comtesse Adèle de Toulouse Lautrec fit
l’acquisition du domaine, attirée par la proximité de Verdelais, haut lieu de pèlerinage.
Son fils Henri effectuera de fréquents séjours à Malromé. Il se plaît en ces lieux, « peint sans relâche et, pour se
détendre, rame et tire à l’arc avec des engins envoyés par son père ». C’est à Malromé qu’il finira ses jours le 9 septembre 1901.
Nous pique-niquons à proximité avant de nous en approcher.
Après une matinée bien remplie et très culturelle nous continuerons la randonnée l’après midi toujours dans ces mêmes paysages magnifiques de vignes, de sous-bois et de
vallons qui nous aurons bien muscler les fessiers.
une présentation moderne sans doute
nous avons bien marché, n'est ce pas ?
la Galouchey
Cette randonnée est une des plus belles de la Gironde, le soleil nous a accompagné sans trop nous brûler car l’air était frais et oui je suis légèrement enrhumé aujourd’hui mais ravie quand même. Un grand merci à Isabelle.
Un grand merci pour votre visite avec ce magnifique cerisier en fleurs
*Historique de Verdelais
- XIème siècle : construction d'une église dédiée à Saint-Maurice au bord de la Garonne.
- 1112: Géraud des Graves, chevalier seigneur de Saint-Macaire, parti en Terre sainte en 1099 où il s'illustre brillamment aux côtés de Godefroy de Bouillon, fait construire, à son retour, une petite chapelle en l'honneur de Notre-Dame et devient ermite dans le bois du Luc. Il meurt en 1159.
- 1160 : Arrivés du Limousin, des moines Grandmontains construisent un monastère dit de Notre-Dame du Luc.
- 1185 : Premier miracle : un adolescent, aveugle de naissance, est guéri pendant une messe.
- 1190 : Charte de Richard Cœur de Lion en faveur de Notre-Dame de « Verdelaye ».
- Au cours de la guerre de Cent ans le monastère est détruit ; une statue de la Vierge est cachée.
- 1390 : La comtesse Isabelle de Foix trouve cette statue, sa mule ayant posé la patte dans un trou. Elle fait reconstruire un monastère.
- juin 1562 : Lors des guerres de Religion, le sire de Duras du parti huguenot, prend la ville et détruit les lieux du pèlerinage.
- 1609 : Visite de Monseigneur de Sourdis, archevêque de Bordeaux.
- 1627 : Installation des Célestins.
- 1630-1666 : Reconstruction de l'église et d'un couvent.
- 1655 : Transfert de la cure de Saint-Maurice à Notre-Dame.
- vers 1730 : Construction d'un deuxième couvent.
- 1778-1779 : Suppression de l’ordre des Célestins.
- 1790 : Inventaire des biens religieux.
- Entre 1790 et 1794 : La commune absorbe la paroisse d'Aubiac.
- 1838 : Suite à des guérisons miraculeuses, arrivée des Maristes.
- 1840-75 : Remaniements de l'église Notre-Dame : voûtes (1840-42), bas-côtés (1863-65), clocher néo-roman/Renaissance (1852-54, détruit par incendie en 1870 et rebâti et inauguré le 3 octobre 1875 par Monseigneur Donnet).
- 2 juillet 1856 : couronnement de Notre-Dame de Verdelais.
- 1863 : Inauguration du Calvaire.
- 1895 : Aménagement d'un site cultuel au lieu-dit Le Luc : une fontaine votive et un ensemble de six statues en grès céramique exécutées par le sculpteur Clerc.
- 1914-1918 : 33 morts à Verdelais.
- 1er juillet 1924 : Érection de l'église Notre-Dame en Basilique mineure par Pie XI.
- 1926 : Félibrée : sermon du Père Giraudet en gascon.
- 1939-1945 : un camp de réfugiées espagnoles (1939-40), passage du groupe de résistance Bayard en 1944.
- 1959 : Centenaire du maire Jean Honoré Campana.
- 1960 : Installation d'une usine des eaux minérales Perrier dans les locaux précédemment occupés par une tonnellerie.
- 1990 : Arrivée des Passionnistes, en charge de l'animation du sanctuaire.
- 12 janvier 2006 : Ré-installation de la statue de la Vierge sur le clocher après restauration.
Le 8 septembre 2007, le Cardinal Jean Pierre Ricard, Archevêque de Bordeaux, confie l'animation du Sanctuaire aux religieux marianistes, Congrégation mariale fondée par le Bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade à Bordeaux en 1817.