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CREON – SAINT GENES DE LOMBAUD – LA SAUVE MAJEURE

C’est parti pour une randonnée de 20 km animée par Christine. Le ciel est gris mais il fait chaud. Seulement 33 randonneurs, une randonnée régionale à Cocumont (47) en a attirée quelques uns.

Nous partons de la Place de la Prévôté à côté de la belle église de Créon. Sur cette place nous pouvons voir une maison du XIIème siècle.

http://www.mairie-creon.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=68&Itemid=89

Créon est une des 8 bastides* girondines. Nous quittons Créon pour des sentiers entre vignes et forêts. A midi nous pique-niquons dans une vaste prairie fleurie, beaucoup d’orchidées pyramidales très belles.

Nous repartons en suite en direction de Saint Genès de Lombaud ou nous découvrons une très belle église romane du XIIème siècle « Notre-Dame de Tout-Espoir » et sa vierge noire.

Je n’ai pas eu le temps de m’attarder sur tout ce qu’il y avait à voir donc je vous conseille le site de la Mairie, vous trouverez une historique bien détaillée.

http://www.mairie-genes-de-lombaud.com/Mairie/PAGES%20du%20site/EGLISE.HTM

Nous continuons ensuite vers La Sauve Majeure, encore une église mais difficile à admirer tellement bien dissimulée derrière le mur du cimetière trop haut pour moi.

"L'Eglise Saint Pierre : Admirablement située au milieu de son cimetière triangulaire borné par 3 croix monumentales des XV° et XVI° siècles, l'église Saint Pierre est une des plus belles de Gironde. Fondée en 1083 par Saint Gérard l'église actuelle a été rebâtie à la fin du XII° siècle.
 »C'est un édifice de transition entre le roman et le gothique.
L'intérêt majeur réside dans sa décoration. Le chevet est orné de quatre statues grandeur nature dans des niches (St Pierre, La Vierge à l'Enfant, St Jacques, et St Michel). Au-dessus de la porte d'entrée on remarque une très belle statue de Saint Pierre datant du XIII° siècle.
L'intérieur est entièrement revêtu de décorations peintes. Les scènes du choeur (XII° siècle) de la nef et des piliers (XIV° siècle) restaurées en 1865 témoignent d'un intéressant art populaire.
Un grand chapiteau sculpté, Daniel dans la fosse aux Lions, sert de bénitier à l'entrée.
En 1998, l'Abbaye et l'Eglise Saint Pierre, déjà classées monuments historiques, ont été inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint Jacques de Compostelle".(pris sur le net)

Nous verrons ensuite au loin les vestiges de la très belle abbaye. J’espère y retourner une autre fois pour vous la présenter. Elle mérite un article à elle seule.

Retour à Créon ensuite à travers bois. Une belle randonnée qui finit enfin sous le soleil.

Merci Christine.(Photos dans "Album TPB 5)

*La bastide procède d'un plan orthogonal quadrillé, à mailles carrées ou rectangulaires, dans lequel une case vide figure la place. Ce plan est tout à fait caractéristique du système d'implantation des bastides. Dans le cas de Créon, le choix est sans doute celui de la croisée des routes de Bordeaux à Sauveterre et de Libourne à Cadillac. L'un des angles du croisement forme deux des côtés de la future place.

Comme dans toutes les bastides, on retrouve

• les "carreyras" : il s'agit de rues dans lesquelles deux voitures peuvent se croiser.
• les "carreyrous" : ces venelles de 1 à 2 mètres de large permettent l'accès aux maisons par l'arrière.
• les "andronnes" : un vide entre deux maisons de 30 à 60 centimètres qui joue le double rôle de maîtriser la propagation des incendies et de ménager une rigole conduisant les eaux tant pluviales qu'usées vers l'arrière.
• la place (70 m de côté) est un carré du plan non construit, entouré de maisons qui seront agrémentées d'arcades. Les dimensions sont à peu près partout les mêmes et ne sont pas en rapport avec le nombre d'habitants.  (pris sur le net)

ET QUE JE MONTE ET QUE JE DESCENDS

Nous sommes 19 randonneurs, randonneuses à suivre André P. sur les sentiers de Cambes à Saint Caprais de Bordeaux. Le ciel est gris mais il fait encore très chaud. La randonnée est très vallonnée, beaucoup de pentes raides – et que je monte et que je descends et que ça recommence. C’est un bon petit entraînement pour mon escapade dans les Pyrénées au mois de juin. Mes nouvelles chaussures sont parfaites, je reste fidèle au même modèle qui a déjà fait ses preuves. Il y a aussi des cerisiers déjà mûrs et les fraises des bois, un délice.

Nous partons de l’église de Cambes en direction de la Garonne - Le nom de Cambes viendrait de cambo "courbe de rivière".

Après le chemin qui longe le fleuve nous revenons vers Cambes et la grimpette va commencer. Le paysage est très beau, très vert, nous cheminerons sur des petites routes et des sentiers en forêts. Nous verrons quelques belles propriétés.

La propriété de Puy Bardens, autrefois appelé Domaine de Piis du nom de la famille espagnole Pinos qui le possédait à l’époque, date du XVIIème siècle et a été transformé en 1864 en petit castel. Il appartient depuis 2010 à la famille Bonfils.

Le Château de Sens, nous ne verrons que les chais. Il appartient Depuis le 18ème siècle, (révolution française 1789), la famille Courrèges exploite les vignes du Château LE SENS et vinifie dans ses chais à Saint Caprais de Bordeaux. Huit générations de vignerons se succéderont ainsi afin de transmettre leur savoir faire (Franck Courrèges pour la huitième).

Nous verrons également au loin le château Peyrat qui domine la vallée, le Domaine du Pasquier et un mystérieux domaine caché derrière un mur blanc et de nombreux palmiers.

Arrivés à Saint Caprais de Bordeaux, nous admirons la très belle église romane du XIème siècle.

En fin de parcours nous découvrons l’ancienne demeure de Nicolas Brémontier* aujourd’hui domaine Dulaurier. L’immense portail entouré de ses deux lions et deux aigles intriguent tout le monde.

Après une longue descente nous arrivons directement près de l’église Saint Martin de Cambes, XII et XIXème siècle. Le portail et les voutes sont les parties les plus anciennes. A l’intérieur le retable est du XVIIIème siècle.

Très belle randonnée. Merci André.

*Brémontier fait d'abord construire une digue destinée à arrêter le cheminement des sables au point de départ. À environ 70 m de la ligne atteinte par les plus hautes mers, on enfonce dans le sol une palissade de madriers contre laquelle le sable s'accumule. Relevant les madriers à mesure que le sable monte, on crée une « dune littorale » de 10 à 12 m de hauteur, formant barrière. Le sable de la surface est fixé par des semis de gourbet, dont l'épais lacis de racines s'étend rapidement. Brémontier s'attaque ensuite au problème de la fixation des dunes intérieures. Des graines de pins maritimes, mélangées à des graines d'ajonc et de genêt sont semées sous une couverture de fagots de branchages qui maintiennent provisoirement les sables. Au bout de quatre ans, le genêt atteint près de deux mètres de hauteur. Le pin, d'une croissance plus lente, grandit ainsi protégé et distance bientôt les autres plantes qui, en pourrissant, apportent des éléments organiques fertilisateurs. (pris sur le net)

Randonnée à thème dans le Delta de la Leyre en compagnie d’un animateur et d’une animatrice de la LPO. Nous sommes 30 participants, beaucoup sont venus avec leurs appareils photos et ils vont les faire fonctionner toute la journée. Bien que la sortie ne fasse que 9 km, j’étais aussi fatiguée qu’après 20 km, c’était très beau mais le fait de faire du surplace est assez épuisant.

Nous partons de la Maison de la Nature et pénétrons dans la forêt qui est traversée par la Leyre. Mathieu l’animateur nous fait écouter et essayer de reconnaître les chants d’oiseaux, comme cela à l’air facile pour lui. Il nous demande de faire une minute de silence et de compter combien de chants différents. Il y en avait 5, pas sûre que tout le monde avait le bon compte, pour ma part je croyais en avoir entendu 6. On pouvait entendre la fauvette à tête noire, le loriot, le rossignol, le compte-écu ou pouillot véloce (son chant tchip-tchop-tchip-tchop ressemblant à un banquier comptant ses écus) et le coucou. Je vous raconterai un de ces jours l’histoire du coucou tel qu’il nous la décrit, c’est un oiseau vraiment incroyable.

Mathieu nous montre quelques plantes et quelques arbres connus et moins connus. Il y a des spécialistes dans notre groupe, chacun donnant son avis. La première plante nous la connaissions tous, l’ortie qu’il nous décrit avec toutes ses vertus, je lui demande si vraiment c’est bon cru et comment on la mange. Il roule quelques feuilles en boule, le fait de la rouler dissipe les parties urticantes, il n’y a plus qu’à discuter. Mais là où nous nous trouvions il était préférable de ne pas en manger, trop de chiens circulent sur les bords du chemin. Il paraît que cette boulette est plus énergétique qu’une barre de céréales.

Il nous montre le sureau comestible qui est un arbre contrairement à celui qui n’est pas comestible.

2 yeux me regardent

En quittant la forêt nous arrivons au bord du Delta que nous allons contourner, un bras de la Leyre allant à Biganos et l’autre au Teich. Le chemin traverse les roselières, on peut constater le manque de pluie, le sol est très sec et tout craquelé.

Nous prendrons notre pique-nique au Teich près du Port et nous irons ensuite sur le Site Naturel de Fleury. Le paysage est superbe, il fait très chaud.

Nous verrons beaucoup de cigognes, des aigrettes, des grues et des milans. Notre animateur souhaitait nous montrer la cistude d’Europe, tortue protégée et nous avons fini par en trouver une, quel bonheur. Il souhaitait également voir une espèce de libellules très rares mais nous ne l’avons pas trouvé.

la cistude en face

Une belle sortie très instructive, c’est sûr qu’il aurait fallu que je note tous les noms de plantes, papillons et autres insectes, mais jumelles, appareil photo, carnet et crayons ça fait 4 mains, je ne suis pas équipée comme ça, en plus le réglage de l’appareil photo prend du temps et les oiseaux ne m’attendaient pas. L’essentiel est quand même gravé dans un petit coin et finira part en ressortir au fur et à mesure de nouvelles sorties. (photos dans Album TPB4)

LABARDE – CANTENAC – ARSAC

A Labarde, sous un ciel chargé et menaçant nous partons à 10 heures pour une randonnée de 20 km animée par André L. Nous sommes 51 participants. Mais le ciel n’était que menaçant nous avons eu une belle journée, ni trop chaude, ni trop fraîche, juste à point pour marcher.

Le nom de Labarde est une variante du mot gascon « la barthe » qui signifie « plaine inondable ».

Nous partons dans les marées, les nivéoles sont en fleurs, il y en a partout. C’est une fleur très rare dans notre région, elle est protégée, interdit d’y toucher.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Niv%C3%A9ole

Nous passons un nouveau petit pont sur la Laurina, nous changeons ainsi de commune et nous nous retrouvons à Cantenac. Direction les châteaux de Kirwan, puis Cantenac Brown et Brane Cantenac. Petite pause dans le parc de ce Château, grignotages et pause technique puis nous repartons. Là un petit ruisseau à traverser, André nous avait préparé le passage en y mettant une planche, je me régale à faire des photos car la remontée du ruisseau est entourée d’orties (un peu sadique hihihi).

Je distribue quelques feuilles de plantain pour frotter sur les piqûres, soulagement immédiat.  

Nous repartons à travers les vignes et retournons près des marais pour le pique-nique. Le décor est digne d’un peintre, nous sommes au milieu des nivéoles, c’est magnifique.

Et l’on repart direction le Château d’Angludet puis le très beau Château du Tertre que nous pouvons approcher toujours grâce à notre guide. C’est la première fois que je peux l’admirer d’aussi près. Nous repartons en longeant les lacs en direction du Château  Giscours où nous avons la surprise de voir une partie de criquet. Ce jeu nous a intrigué, il est très peu connu chez nous, voir toutes les règles en cliquant sur le lien.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cricket#R.C3.A8gles_du_cricket_et_esprit_du_jeu

Notre randonnée se termine en passant de nouveau au milieu des marées. Une belle sortie. Merci André.(photos dans Album TPB 3)

BELLEBAT

« Bellebat est un petit village français, situé dans le département de la Gironde et la Région d’Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Bellebatais et les Bellebataises.
La commune s'étend sur 4,9 km² et compte 20 9 habitants depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 42,9 habitants par km² sur la commune.
Entouré par les communes de Baigneaux, Cessac et Montignac, Bellebat est situé à 20 km au Sud-est de Libourne la plus grande ville des envi rons.
Situé à 70 mètres d'altitude, le village de Bellebat a pour coordonnées géographiques 44° 44' 21'' Nord, 0° 12' 58'' Ouest. » (lu sur le net) 

C’est parti pour une randonnée de 21,500 km. Nous sommes 36 participants sous la houlette de Maryse. Le ciel est gris le matin et pluvieux l’après midi, mais il ne fait pas froid.

Le paysage est essentiellement composé de vignes  et de quelques petits sous-bois. Les arbres et arbustes montrent leurs premières feuilles, je suis toujours émerveillée par tous ces tons de vert tous différents.  Le sol est très lourd et collant, les chaussures sont lourdes et nous essayons plusieurs fois de les nettoyer dans l’herbe mais en vain. Je ne vous raconterai pas l’histoire de mon pantalon noir maculé en fin de journée avec des pointillés orange. Remarquable pour prendre mon bus de retour à Bordeaux, j’ai peut être inspiré une nouvelle mode.

Nous passons près de Montignac, de Targon et de Faleyras.

Près de Targon nous nous arrêtons pour voir les vestiges de « Montarouch qui fut construit vers 1160-1180. La Commanderie de Montarouch, d'abord commanderie templière jusqu'en 1312, fut réunie à l'Ordre de Malte. Elle fonctionna sous cette règle jusqu'en 1790 au moment de la suppression des ordres religieux en France. Sur le mur Est, au-dessus du triplé de fenêtres on remarquera la signature de l' Ordre des Templiers : une grande Croix à branches égales, avec les extrémités légèrement pattées. A voir également quelques traces d'anciennes fresques qui pourraient être du XIIIème siècle ». (informations prises sur le net). 

Près de Faleyras nous entendons le vacarme des motos sur le circuit d’Arbis. Nous avons aussi le plaisir d’admirer une biche bondissante dans un champ, un vrai régal pour les yeux mais trop rapide pour l’appareil photo.

L’après midi pluvieuse nous fait ressembler à des bisons avec nos capes ou cirés abritant nos sacs à dos, le terrain est de plus en plus glissant et nous fait avancer plus lentement avec précaution. Nous effectuons le dernier kilomètre su r le bitume et là nous pouvons nettoyer nos chaussures.

Merci à Maryse pour cette belle randonnée (photos dans Album TPB 3).