MARTILLAC
Sur les traces du Pessac-Léognan
L’origine du nom de Martillac fait référence à une légende locale. Celle-ci rapporte qu’au temps des guerres de conquêtes des Gaules, sous Jules César, un général romain se serait retrouvé en grand danger d’enlisement sur une terre marécageuse lorsque, soudainement, le sol se serait raffermi inexplicablement sous les sabots de son cheval. En raison de ce miracle, un temple fut élevé en l’honneur de la divinité responsable de ce prodige : Mars, Dieu de la guerre protégeant son guerrier.
Le raisin et le muguet sont les deux principales ressources de Martillac.
Les habitants sont les Martillacais et Martillacaises.
Jeudi 28 février 2013. Randonnée de 12 km animée par Marina pour 48 participants comptés par André B.
Encore une belle journée fraîche mais ensoleillée. Une randonnée à travers le territoire viticole « PESSAC-LEOGNAN » et des forêts encore dénudées mais le printemps arrive, elles seront belles d’ici un mois.
Nous partons de l’église romane Sainte-Quitterie. Dédiée à Notre Dame, construite vers le XIème siècle elle s’élève peut-être sur les bases d’un temple romain dédié à Mars. Sur le tertre dominant le village, seules l’abside et les deux absidioles ont résisté.
Aujourd’hui, l’Eglise en grande partie reconstruite au XIXème siècle révèle un bon état général. Il est possible d’admirer son chœur pur roman ainsi que les chapiteaux de l’extérieur, remarquables par leurs ciselures.
Son clocher néogothique avec flèche a été construit en 1880.
Nous passons prés du château Latour-Martillac.
Classé dès 1953, le cru doit son nom à la Tour ornant sa cour d'honneur, vestige d'un fortin bâti au XIIème siècle par les ancêtres de Montesquieu.

Château Hironde
En me retournant j’aperçois un autre château. Je n’ai pas trouvé son nom. Si quelqu’un le connaît, merci de l’indiquer dans les commentaires. Lors de la randonnée certains m’ont dit que c’était lui le château Latour-Martillac mais j’ai vérifié et bien je ne le pense pas, le château est situé derrière la tour.
Nous continuons à travers les bois et nous contournons un petit lac. Dans le ciel j’essaie de capturer avec mon APN un joli spectacle donné par un planeur, pas facile le soleil me gêne mais après plusieurs tentatives j’en ai réussi quelques unes.

Après la paus-goûter dans un sous-bois très agréable nous repartons en direction du Domaine de la Solitude


Domaine de la Solitude

En fondant l'Association de la Sainte Famille, en 1820, le prêtre bordelais Pierre Bienvenu Noailles s'inspire du modèle des premières communautés chrétiennes qui regroupaient des hommes et des femmes de toutes conditions, pour concevoir une assemblée de chrétiens - laïcs, religieux, prêtres - offrant au monde le témoignage d'unité d'une vaste communauté évangélique, dans le respect de la diversité des vocations et des engagements. Sous le haut patronage de la Sainte famille, qui constitue la référence spirituelle et la source d'inspiration de son fondateur, l'Association regroupe ainsi des sœurs apostoliques, des sœurs contemplatives, des membres de l'Institut séculier, des laïcs, des prêtres associés. Pour lire toute l'histoire et savourer aujourd'hui l'excellent vin de ce domaine, un petit clic link

puis c'est le château Haut-Nouchet que nous apercevons au loin.
« Le Château Haut-Nouchet s’étend sur une nappe de graves pyrénéennes à une altitude de 50 mètres. D’une superficie de 38 ha, dont 11 ha en blanc, le vignoble actuel a été entièrement reconstitué dans les années 80.
Sous l’impulsion de Louis Lurton, propriétaire du domaine de 1992 à 2008, le Château Haut-Nouchet s’est converti à la culture biologique de la vigne et a obtenu la certification label AB délivré par Ecocert (labours traditionnels, éléments nutritifs des sols d’origine naturelle…). Parallèlement, en 1993, il a équipé le château d’un cuvier ultramoderne.
Durant les vendanges (avec des rendements de 40 hl/ha seulement), les raisins sont cueillis à la main avant d’échouer dans un pressoir pneumatique. Après un double débourbage, les moûts fermentent en barriques de chêne, puis les vins sont élevés sur lies et bâtonnés pendant six à huit mois. Le seul conservateur autorisé est le souffre, utilisé en quantité très limitée car les vins de Haut-Nouchet sont stables. »

attendez avant de traverser !

un de plus dans ma collection, n'est-il pas attendrissant ?
Nous retrouvons nos voitures à 17 heures tous ravis par cette jolie randonnée sur un territoire renommé.
Merci Marina pour cette belle balade.