Les Réservoirs de Piraillan
2ème partie
Nous sommes arrivés à l'entrée de la Réserve naturelle des Réservoirs de Piraillan. Drôle de nom mais il y a une explication. Ce sont des réservoirs à poissons.
Entre océan et bassin les Réservoirs de Piraillan forment un espace naturel et constituent un lieu de promenade très accessible pour découvrir la nature.
Le site est composé de 39 hectares, dont 6 hectares de réservoirs délimitant quatre petits îlots. La majeure partie est constituée de dunes boisées.
HISTOIRE
Le site tient son nom d’anciens réservoirs à poissons modelés à la fin du 19ème à partir d’une dépression naturelle, une « escourre », reliée au Bassin d’Arcachon. En 1876, Frédéric Lesca (le même qui a fait construire la Chapelle de l'Herbe) se porte acquéreur de ces terrains lors d’une vente aux enchères. Des poissons sont élevés dans les réservoirs aménagés et la forêt produit ses richesses. De très vieux pins portent encore la trace du gemmage. Le site est classé en 1943 et malgré cela, la petite fille de Frédéric, Jeanne Lesca y installe un camping au début des années soixante. Il est vendu à l’Etat le 31 janvier 1975. Celui-ci le met à la disposition de la commune qui le ferme en 1995, en démantèle les installations et le réhabilite en espace naturel. Le Conservatoire devient propriétaire par cession gratuite de l’Etat en 1996. C’est le début d’une nouvelle histoire.
Paysage de forêt et d’eau, le lieu est maintenant largement visité et habité par une faune nombreuse et variée. Hérons, aigrettes garzettes, fréquentent assidument la héronnière, sur les îlots. Ceux-ci n’étant plus reliés par des passerelles, la quiétude de la faune est assurée.
En maniant l’écluse régulièrement, la garde fait « boire » et « déboire » les réservoirs. Montent alors du bassin, bars, mulets, carrelets, dorades, crevettes … pour le plus grand bonheur de tous les oiseaux qui fréquentent le site. Parmi eux, les grands cormorans, qui viennent y pécher en hiver.
Nombreux sont les petits mammifères qui habitent les sous-bois, blaireau, martre, renard, belette et il n’est pas rare de croiser un chevreuil qui sort d’un îlot.
La présence de vieux arbres attire les pics et de nombreux oiseaux cavernicoles (sittelle torchepot, huppe fasciée, mésange, chouette …) utilisent les nombreuses cavités à leur disposition.
La flore est d’une grande diversité et ne cesse d’augmenter au fil des années. Des plantes de prés salés couvrent les bordures du réservoir, des plantes de pinède et de dune fixée s’épanouissent à chaque printemps.
La petite savane, la zone sauvage, la héronnière … autant d’endroits à découvrir pour l’ambiance et l’observation des habitants des lieux !
Beaucoup de râleurs et de râleuses le matin, on ne marchait pas assez, on s'arrêtait trop souvent surtout à l'Herbe, on a dû attendre des retardataires qui s'étaient égarées. Je pense qu'Il en faut pour tous les goûts et acceptait ceux des autres.Certains ne viennent qu'avec l'idée de marcher, d'autres pour passer un bon moment avec les ami(e)s, d'autres (et j'en fais partie) pour la beauté des paysages et aussi les moments imprévus qui font le charme de la sortie.
Je pense que les marcheurs et marcheuses en auront eu plein leurs jambes l'après-midi et que très peu auront vu la girafe.
A demain dans le sable.
Bonne journée. Bises