De Monbazillac à Bergerac
c'est de l'eau, pas du vin
Le pique-nique terminé on met les chaussures de randonnée et en route vers Bergerac. Il y en a déjà qui ont pensé que cela serait facile puisque nous n'avions qu'à descendre. Bien sûr, sauf que le chemin est détrempé par tous ces jours où la pluie est tombée. Alors on cherche la moindre touffe d'herbe pour ne pas glisser. Il a en quelques unes qui visiteront Bergerac avec un beau pantalon panaché de boue mais c'est tout, pas de chute.
rond-point avant le pont
On arrive à Bergerac et on traverse un pont.
l'autre pont, nous y passerons dessus mais en bus sur le chemin du retour
photo et texte pris sur le net
"Bateau traditionnel à fond plat de la Dordogne, elles servaient au transport de marchandises entre le massif central et les ports de Bergerac, Libourne et Bordeaux.
Pour la navigation, la Dordogne était divisée en trois parties :
La haute Dordogne (en amont de Souillac) Elle n’est souvent qu’un ruban étroit encaissé avec des pentes fortes. Sur cette partie la navigation n’était possible qu’au printemps et à l’automne lorsque les eaux atteignaient la hauteur convenable. La haute Dordogne offrait en moyenne 30 jours de navigation par an. En été, les eaux étaient trop basses et l’hiver trop fortes.
Les gabares étaient construites pour descendre les produits tirés des forêts :
Le chêne pour la fabrication des cuviers, tonneaux et barriques.Le châtaignier pour les piquets de vigne.
Une fois arrivé à destination, les gabares étaient vendues avec leur chargement. Les gabariers remontaient à pied.
La moyenne Dordogne (en aval de Souillac) La navigation était possible 6 à 8 mois par an.
Les gabares descendaient : chêne, châtaignier, châtaigne, fromage, vin de
Domme.
Pour remonter elles étaient chargées de sel, blé et poisson salé.
La remontée de la rivière, se faisait jusqu’à Castillon, en utilisant la marée
montante.
En amont de Castillon les gabares avaient recours au halage. Le chemin de halage
suivait les rives de la rivière au plus près avec des relais de tireurs tout les 7 Km.
Les équipes de tireurs variaient entre 20 et 30 personnes. Aux passages difficiles,
tel que la Gratusse à Lalinde, il était nécessaire de mobiliser 80 à 100 personnes.
Au milieu du XVIIIème siècle les tireurs ont été remplacé par des bœufs.
La basse Dordogne (en aval de Castillon) La navigation était permanente
La remontée de la rivière s’opérait comme en moyenne Dordogne." (pris sur le net)
On aperçoit des gabares et nous sommes plusieurs à nous arrêter pour les prendre en photo. Mal nous en a pris, nous restons trois à l'arrière et sommes agressées par deux voyous qui nous bousculent, je prends un sérieux coup de coude dans la poitrine qui manque me faire tomber sur la route. Dangereux Bergerac ! Mais non ! Après tout sera parfait, la ville est très belle.
un petit train sillonne la ville
Eglise Notre-Dame (19ème siècle (plans de Viollet-le-Duc)
Demain vous en saurez plus sur l'histoire de la ville de Bergerac.