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OUF ! Le ciel bleu et le soleil accueillent les 24 participants à cette randonnée, partant de RIONS, depuis l’Eglise Saint Seurin.

image du net

On y domine les alentours ce qui nous vaut une descente très pentue

photo juin 2008 

Et déjà Jonathan m’annonce « Versailles » … Mais de château, point !

photo juin 2008  

Le chemin se poursuit jusqu'à ce qu’il indique « La Bastide » … Mais décidément, là encore, de bastide, point.

photo juin 2008  

 Les chemins s’enchaînent sous d’agréables ombrages et une nouvelle info m’arrive « L’Eyre » … et enfin, cette fois, de l’air ….il y en a bien !

photo 2009

L’on continue sur des sentiers très calmes lorsque Jonathan se manifeste à nouveau « On se rapproche de Bouit … » Et là, je me méfie « C’est quand Bouit ? Que je ne marche pas dedans » ….

photo 2009

Le groupe avance allègrement, jusqu’à une nouvelle annonce

« L’Archey ». Ce qui me fait répondre « Je préfère qu’il joue du violon… plutôt que de l’arc ».

 Plus on avance, plus les ombrages sont appréciés …. On en avait perdu l’habitude !

On voit à nouveau se dresser Rions face à nous, avec une toute « dernière » de Jonathan « La Grange » …. Mais personne n’a envie d’y faire une sieste !

Une dernière halte se fera à la « Grotte de Charles VII ».

Le Roi s’y serait reposé après siège de Rions d’où il réussit à chasser les anglais ; Ce ne devait être pour lui qu’un petit galop d’entraînement.

image du net

Deux ans plus tard, il mettait un terme à la Guerre de 100 ans en remportant la Bataille de Castillon.

Félix et Jonathan

Quel agréable lieu de rassemblement, à Pessac, que celui du parking … des bouvreuils … qui nous accueillent par des « pî-u » sympathiques. Cela réjoui les partants au nombre de 36 … et comme le soleil brille dans un grand ciel bleu, on ne risque pas d’y voir 36 … chandelles.

Nous sommes au Bois des Sources du Peugue, qui couvre une superficie de 137 hectares et rassemble une grande variété d’essences : pins maritimes et sylvestres, chênes rouges, tauzins, pédonculés, bouleaux, aulnes, charmes, robiniers, châtaigniers, frênes … et l’inventaire n’est pas terminé !

Et c’est parti.

Le chemin emprunté nous fait côtoyer les sources lorsque Jonathan se manifeste « Boucle des Viviers » et j’entends qu’à l’origine les anguilles y ont foisonné … et que, réalité ou légende, elles seraient remontées là depuis la Mer des Sargasses ???

Les chemins s’enchaînent jusqu’à atteindre un très bel étang ; nous en faisons le tour complet par des rives joliment aménagées et occupées par quelques pêcheurs … mais pas d’anguille.

Et l’on poursuit... L’annonce faite par Jonathan est plus inquiétante «  La Mare au Diable » … mais OUF ! Personne ne tombera dedans.

L’étape suivante nous change du tout au tout, avec la nouvelle découverte de Jonathan «  Le Centre Hippique ». D’où ma réponse

« Tournez manège » … celui-ci est en effet très animé, surtout par des ados, filles et garçon. Puis suivent d’autres belles surprises avec les deux « Parcours hippique » ; entre les premiers pas à dos de poney de tout jeunes, tenus en bride par des moniteurs, puis une joyeuse galopade de cavalières émérites …

Quelques encablures plus loin, autre style avec le message que lance Jonathan « Parcours de Santé ». Voilà qui ne peut pas faire de mal, mais l’on poursuit notre progression.

Et au rythme de celle-ci, la végétation ne cesse  de nous ravir, quand me parvient la dernière observation de Jonathan « Chemin du Petit Poucet »…

Et là je ne peux pas résister.

Je m’infiltre dans la maison du Grand Méchant Ogre. Celui-ci dort à poings fermés … Je lui « pique » ses bottes de 7 lieues … et en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire je rejoins notre lieu de départ bien avant le groupe…

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Ce parcours vous a plu ?

Alors nous vous joignons l’itinéraire.

Vous verrez, le point de départ figure en bleu … après c’est tout droit en suivant  le « fil rouge » …

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Ah ! Autre chose : avec Jonathan on a calculé combien les 137 hectares du Bois représentaient de cm2.

Merci  de nous donner à combien  vous arrivez ?

Avec nos ronrons et becquées anticipés,

    Félix et Jonathan

Blanquefort - Majolan

Alors aujourd’hui c’est  « rando-écolo » : 22 acteurs réunis au Haillan à La Sablière,  même arrivés en voitures, celles-ci ne quitteront pas le parking !

Et c’est parti  pour 12 kilomètres sous un ciel mi-figue mi-raisin.

L'Aqueduc du Taillan

Quelques centaines de mètres en longeant une piste cyclable et l’on retrouve la nature en longeant la Jalle du Taillan.

Moulin Blanc

Jonathan a dû s’y désaltérer puisqu’il se manifeste « Moulin Blanc » …

C’est l’un des moulins à eau datant du 12^ème siècle qui alimentait Bordeaux en farine.

En continuant, Jonathan fait une nouvelle rencontre «  Tu vas bientôt voir Le Marquis » et je lui conseille « Soit très attentif … S’il est avec une femme semblant très Angélique, ce sera la Marquise des Anges … ».

On poursuit par un chemin agréablement boisé quand m’arrive la suite « Château du Haillan – La Dame Blanche »

Alors, je comprends qu’il a raté  Angélique !

Mais, Jonathan n’a pas l’air trop déçu en m’annonçant « La Belgique ».

Je comprends mieux l’impression que j’avais « Je trouvais que tu avais un vol lourd … tu vas y planquer tes lingots ? Mais si tu veux aussi changer de nationalité rapidement, il vaudrait mieux voler bien plus loin » et lui de me rajouter « Oh ! pou …tine, je suis pas rendu » 

C’est qu’il deviendrait grossier !

Les chemins se faufilent entre les bois lorsqu’un spectacle inouï s’offre à nous.

Désolée Jonathan elle n'a pas voulu que je la photographie, elle était pourtant là juste à côté de lui

Jonathan est en extase, perché sur une branche basse, quand une paonne blanche lui fait la roue …. Il a rencontré son Angélique !!!

Et tout le groupe en reste stupéfait.

On arrive dans la foulée au Parc de Majolan où l’on prend plaisir à passer d’une grotte à l’autre. On le quitte pour redescendre vers notre point de départ.

Moulin noir

Je suis surpris lorsque l’on arrive au « Moulin Noir » sans que Jonathan m’en ait prévenu …. J’espère qu’il n’a pas décidé d’aller au …. Moulin Rouge ???

       Félix                   et                         Jonathan ….

Avec une grande brassée de Voeux

C’est de Loupiac et de son Eglise du 12^ème  siècle que les 38 participants s’élancent pour un parcours de 10 kilomètres. Quelques nuages, mais d’aimables éclaircies sont rassurantes.

photo du net

Une longue montée par chemins et sentiers va permettre de  « dominer » la situation et Jonathan ne rate pas l’occasion… « Bellevue ».

Et l’on poursuit encore la montée à travers un très agréable chemin ombragé lorsque Jonathan fait une nouvelle découverte «  On atteint un petit ruisseau …la Rouille de Miqueu » et là je ne suis pas tranquille « Merci de me prévenir… je ne veux pas me retrouver avec le p’tit bout d’la queue du chat qui vous électrise ! ».

Excusez nous, notre dialogue se poursuit « Sois tranquille on débouche sur une autre coulée  La Ricaud » et pour en finir j’enchaîne « Tu ne serait pas un peu fayot pour me sortir ça maintenant ? ».

En continuant notre avancée, quelques trouées s’ouvrant dans la végétation permettent de découvrir la Garonne presque 100 mètres plus bas, puis nous amorçons tranquillement la descente.

photo du net

Jonathan  ne tarde pas à annoncer « Capet » et je ne peux me retenir de lui demander «  Un descendant de Hugues, notre bon Roi ? »

La suite du parcours, très variée, est bien agréable, mais Jonathan aurait-t-il un petit creux quand il m’annonce « Le Goutey » ???

photo du net

Si l’on craignait de s’être quelque peu égaré, nous serons aussitôt rassurés par sa nouvelle  découverte « Mazarin », ce qui me fait lui répondre « Ouf ! Ca c’est un point Cardinal, plus de risque de perdre le Nord »

photo du net

En effet, nous retrouvons très vite Loupiac et plus exactement la Villa gallo-romaine datant du IIème siècle avec ses thermes et leurs caldarium, tepidarium, frigidarium et aussi une piscine de 100 m2, ainsi que d’extraordinaires mosaïques.

photo prise à Bordeaux Cours Alsace-Lorraine

Le poète Ausone l’aurait alors occupée.

Jonathan m’interroge « Il se dit que l’on y aurait même retrouvé le lit d’Ausone »

Je lui précise qu’à cette époque on ne disait pas un lit, mais une couche.

« Ca alors c’est super si l’on a réussi à protéger … la couche d’Ausone !!! »

Il est plus que temps de redescendre sur terre pour rejoindre notre point de départ….Quelle aventure !

Félix                 et                                              Jonathan