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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 07:18

Pique-nique sur le site archéologique du Brion

Nous arrivons sur le site archéologique du Brion situé dans la commune de Saint-Germain d'Esteuil.

Nous y trouvons une belle salle à manger pour s'installer et nous régaler de notre pique-nique, des biscuits et du café partagés. Merci à vous tous.

Avant de repartir je vous invite à une visite intéressante.

Les vestiges visibles du site archéologique de Brion sont ceux d'une ville gallo-romaine construite vers le milieu du premier siècle de notre ère. Abandonnée quelques siècles plus tard cette ville fut longtemps ignorée.
Il apparaît maintenant que, selon toute vraisemblance, ce fut celle que le savant grec Ptolémée citait dans sa "Géographie", vers l'an 130 de notre ère, sous le nom de "NOVIOMAGUS".
Noviomagus était alors, avec Burdigala, le Bordeaux antique, l'une des vingt villes de l'Aquitaine romaine qui s'étendait de la Loire aux Pyrénées.

Diana-Luna un joli prénom

Une implantation urbaine en cet endroit semble aujourd'hui insolite, mais il y a 2000 ans la situation était très différente : le site se trouvait alors, vraisemblablement, sur une île, au fond d'une vaste baie en communication avec la Gironde, une baie qui, progressivement comblée puis assainie, est devenue le marais de Reysson

qu'est ce qui se cache là derrière ?

 En 1784 l'abbé Baurein, dans ses "Variétés bordelaises", fut le premier, semble-t-il, à citer les ruines de la "Ville de Brion" dont l'origine romaine lui parut vraisemblable.
  
Léo Drouyn, après avoir visité les lieux en 1853, donna dans sa "Guyenne militaire", une description très détaillée du site ; très impressionné par l'importance et la diversité des vestiges romains, il conclut à l'identification à la ville de NOVIOMAGUS citée par Ptolémée au second siècle de notre ère.

  
En 1890 Camille Julian, le célèbre historien de la gaule, confirma cette identification dans ses "Inscriptions romaines de Bordeaux", précisant qu'il s'agissait "des ruines les plus importantes du Médoc".
  
Mais il fallut attendre une époque beaucoup plus récente pour que des recherches archéologiques reprennent de façon significative :
  
C
e furent d'abord, en 1966, MM. Charles Galy-Aché et Jean Chevrier qui firent identifier par MM. Gauthier et Anus les restes d'un théâtre gallo-romain du Haut Empire, 
  puis en 1976, les sondages de M. Cathérineau qui mirent en évidence les vestiges d'un habitat pré-romain,

  Enfin et surtout, de 1985 à 1990, l'action d'envergure qui se traduisit par la mise en place d'un chantier école sur l'initiative de M. Garmy, directeur des Antiquités Historiques, avec le concours de Melle Faravel et de MM. Les professeurs Maurin et Coffyn, des étudiants de l'université de Bordeaux III et de l'association archéologique locale présidée par M.Castagné.
  Ainsi furent dégagés les vestiges

- d'une maison forte de réoccupation médiévale du théâtre, 

 - d'habitats et de bâtiment public,

- ainsi que d'un temple de tradition celtique ou fanum. 

découverte d'éléments majeus du théâtre antique "vomitorium" et voute sous "cavea"

Nous quittons le site, nous avons encore 12 km à parcourir. Suite et fin demain si vous le voulez bien

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 08:13

Et le soleil était là pour nous

Dimanche 8 septembre 2014. Randonnée de 22,500 km animée par Jean-Pierre pour 12 participants. Ceux qui ont eu peur de la pluie ont eu tort. D'autres ont choisi d'aller marcher sur un autre parcours de 15 km, créé cette année, ont ils eu raison ? En tout cas moi je me suis régalée, le Médoc est beau, le paysage varié et on y a fait de belles découvertes.

le sommet du clocher est couronné de pigeons

Nous partons à 10 heures, le départ est donné au pied de l'Abbaye de Vertheuil. Elle est fermée, je prends quelques photos à partir du portail. L'intérieur de l'Eglise par contre est trop sombre, mes photos ne sont pas intéressantes.

"L'église et le logis abbatial forment un ensemble du plus haut intérêt.

L'abbaye fondée certainement avant le XIIème siècle, fut construite sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine.

Elle a été occupée un temps par des Bénédictins puis par l'Ordre des Chanoines Réguliers de Saint Augustin, Congrégation de la Chancelade. Plusieurs fois dévastée (guerre de cent ans et de religion) reconstruite au XVIIIème siècle, partiellement démolie dans le milieu du XXème siècle,  elle devient ensuite propriété de la commune.

De l'antique abbaye, restent des vestiges d'arcades, des caves voûtées, les soubassements de certains  murs actuels, un four à pain et le mur de l'ancien cuvier. Son style typique XVIIIème siècle est d'une élégance simple et classique. On peut y remarquer la belle ordonnance des façades, le perron descendant dans le parc dessiné à l'anglaise, les rampes des escaliers et les boiseries intérieures.

L'abbatiale Saint Pierre dépendait de l'abbaye attenante. Sa construction remonte au XIème-XIIème siècle, puis remaniée au XIVème, XVIème siècle et XIXème siècle.

L'église est un bel exemple d'art roman d'inspiration saintongeaise.

Intérieur : Vaste nef avec deux collatéraux, déambulatoire voûté en berceau sur lequel s'ouvrent  trois chapelles, celle du centre carrée, les autres en cul de four. Elle furent toutes trois exhaussées et fortifiées au XVIème siècle durant les guerres de Religion.

Dans la nef, sculptures des chapiteaux des premières travées reliées par des arcs en plein cintre, stalles aux accoudoirs sculptés du XVème siècle de même qu'un lutrin en bois. Prés de la porte sud, fonts baptismaux pédiculés en pierre du XVème siècle.

Extérieur : Très remanié. Dans le mur sud, très beau porche roman d'inspiration saintongeaise, remanié au XVIIème siècle par placage d'un second porche de style classique. On voit sur les voussures des cavaliers chevauchant des ronceaux, des personnages se tenant par la barbe, d'autres semblables à des laboureurs.
Le clocher sud est carré (XVIème siècle). Il abrite un escalier donnant accès au chevet surélevé et fortifié.

Le clocher nord est du XIIème siècle,  à deux étages : le premier carré, orné de colonnes engagées, reposant sur des culs de lampe : le deuxième octogonal avec fenêtres cintrées."

un marchand de fruits et légumes sur le parvis de l'église

Allez c'est parti, suivez nous, vous ne serez pas déçus.

Nous partons tout d'abord en direction des vignes, la récolte sera plus tardive cette année, nous voyons beaucoup de raisins encore verts et les grains sont petits.

le train Bordeaux - la Pointe de Grave

Puis nous quittons les vignes pour entrer en forêt, petite halte tout d'abord pour se désaltérer sous un superbe chêne, il commence à faire chaud, il faut boire.

on pourrait croire qu'ils saluent notre passage, ça peu plier, quel boulot (jeux de mots de Momo)

oh que vois je au loin ?

ne pars pas...

... oui tu es très beau, merci pour la pose

au revoir

nous sortons de la forêt

pour longer de grands, d'immenses champs de maïs qui se plaisent dans ce sol tourbeux

puis nous suivrons le chenal de la Calupeyre mais pas jusqu'à la Gironde, elle est loin. Il est infesté par l'écrevisse de Louisiane. Elle est vorace et a complétement éliminé l'écrevisse française.

"Cette écrevisse est de couleur rouge, parfois de couleur bleutée ou violacée. D'une durée de vie de 3 à 5 ans, elle mesure 6 à 14 cm (sans les pinces) à l’état adulte et peut peser jusqu'à près de 100 grammes. Ses pinces puissantes sont granuleuses et couvertes de taches rouges.
L'habitat naturel de l'Ecrevisse rouge de Louisiane est le marécage, mais elle s'adapte parfaitement dans tous les milieux aquatiques, même pauvres en oxygène (étangs, lacs, marais, rivières, ruisseaux...) et respire sans problème hors de l'eau.
Sur l'article précédant les pinces, l'Ecrevisse rouge de Louisiane possède un ou deux ergots caractéristiques."pour en savoir plus : link

la tourbe

Oui Jean-Pierre on arrive

Une découverte surprenante, des mûres sur le sol, elles ne grimpent pas, connaissez vous ?

Voilà nous avons fait un petit peu plus de 10 km et il reste encore plein de découvertes à vous montrer, en particulier nous allons pique-niquer sur le site archéologique du Brion à Saint-Germain d'Esteuil. A découvrir demain. 

En attendant reposez vous bien et merci pour vos visites et vos commentaires.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 08:24

UN JOLI PORT DE PLAISANCE

Jeudi 5 septembre 2013. C'est pour moi la reprise des randonnées pour la nouvelle saison et c'est toujours l'été, 34° mais nous sommes au bord du Bassin d'Arcachon à Cassy et il y a de l'air.

On va bronzer c'est sûr. Casquette, crème solaire, de l'eau et tout ira bien.

Randonnée de 12 km animée par Christian Pa. pour 31 participants bien reposés après deux mois de vacances. Le départ se fait sur les chapeaux de roues et j'ai bien du mal à m'arrêter pour faire des photos sans rester derrière. Ouf, à la première halte je rejoins tout le monde et repars cette fois avec le groupe de tête mais pas longtemps, à croire qu'ils ont fait un stage avec Usain Bolt.

Une île déserte ça vous tente ?

Le petit port de Cassy est rattaché à la commune de Lanton. Autrefois il existait un port important d'où les bateaux partaient pour l'Angleterre en transportant  des billes de bois pour les piquets dans les mines de charbon. Il revenaient ensuite en direction d'Arcachon en rapportant ce charbon, puis revenaient à Cassy. Aujourd'hui c'est un port de plaisance et on y trouve aussi quelques ostréiculteurs.

sans doute des bassins à poissons

On suit le parcours du littoral. Le paysage dès le départ est magnifique, la marée est basse et sous le soleil on dirait qu'une couche argentée a été déposée au fond.

On passe près d'un bassin aménagé pour la baignade qui est alimenté par l'eau du bassin mais il ne subit pas l'effet des marais et reste toujours à niveau. On a chaud et on ferait bien un petit plongeon là dedans.

On continuera le reste de la randonnée en forêt, il y fera plus chaud car moins d'air et le parcours sera sablonneux, assez fatigant.

une pause en forêt, ça papotte...

on repart

Une première randonnée très belle, sportive et j'ai bien dormi cette nuit malgrè les orages. Merci Christian.

au retour la marée a rempli le port

A dimanche pour une randonnée médocaine à Vertheuil

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 08:28

 

Il ne s'est pas levé, il n'a pas pu se coucher

Samedi 29 juin 2013. Dernière randonnée de la saison 2012/2013 pour une soixantaine de participants.

Au programme un grand pique-nique mis en commun avec un cocktail conconcté par Michel. Il était sensationnel, un délice (Crémant, cointreau, citron, sucre de cannes). Des quiches, du melon, des cerises, du grenier médocain, des toasts, des desserts en veux tu en voilà, j'avais fait des meringues qui ont été très appréciées, j'en suis contente, c'était mes premières et j'en referai avec plaisir.

 

A 21 heures, Jean-Claude donne le départ de la randonnée. Les plus vaillants, euhhhhhhhhhh ceux qui avaient peut être mangé moins que les autres, certains ont dit "les plus jeunes" ouhhhhhhhhhhhhhh !, sont montés sur la dune côté sable, les autres, dont je fais partie, ont emprunté les escaliers pour monter sur la première dune, environ 80 mètres. 

On attaque les escaliers, les premières marches sont ensablées

nous n'avons fait que la moitié des marches

vertigineux

le groupe des "jeunes" nous rejoins

Mais le but final est encore à 1,500 km dans le sable, on monte et on redescend 3 autres dunes avant d'arriver au sommet du Mont Blanc, non pardon au sommet de la célébrissime Dune du Pyla haute de 113 mètres. Oufffffffff ! Dire que pour moi c'est la première fois, j'aurai bien hissé le drapeau.

le Banc d'Arguin dans la brume

une petite pause avant de repartir

Et tout ça pourquoi ? Et bien pour admirer le coucher du soleil. Mais où est-il ce soir. Il a bruiné toute la soirée, ça s'est calmé durant le pique-nique et ça recommence tout le temps de la randonnée. Heureusement il n'y a pas de vent et il fait presque chaud alors la pluie est rafraîchissante.

pas envie de descendre de ce côté, mais qu'elle est belle cette canopée !

encore une pause, nous ne sommes toujours pas arrivés sur la plus haute

ça traîne, ça traîne, alors vous arrivez, encore un petit effort !

Il y en a un qui est arrivé, je ne suis qu'en sixième position, pas mal ! aïe mes chevilles !

Petite pause en haut avant que Jean-Claude ne donne le top départ pour une belle descente vers l'océan. Magnifique spectacle, je reste derrière pour filmer cette course remportée par le Monsieur en rouge (qui était moins vieux que Jean-Claude), nous dit un petit garçon qui espérait gagner cette course, il nous a bien fait rire. 

Le Monsieur en rouge se prépare au départ

Nous rentrons, la nuit est tombée, en longeant la plage, je marche sur le sable mouillé et doit courir pour éviter les vagues, mais qu'est ce que je suis bien, c'est vraiment très agréable cette balade nocturne. 

la nuit est tombée, pas de soleil, pas de lune, pas d'étoile

ratée, peut être ! mais elle m'a fait rire, l'APN était réglé sur "coucher de soleil"

il fait nuit et il pleut, les lampes de poche sont allumées, je range l'appareil

Merci Michèle, Jean-Claude, Michel et Danièle pour cette belle soirée. Merci à tous les randonneurs et randonneuses pour leur gentillesse. Je veux bien recommencer l'année prochaine si vous n'oubliez pas d'inviter le soleil. 

 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 08:21

A Bergerac j'ai rencontré Cyrano

de profil

Mais qui était Cyrano

Penseur et philosophe du XVIIème siècle, spécialiste de l'anamorphose et inventeur de la science-fiction. 

Hercule Savinien Cyrano de Bergerac n'est pas Bergeracois. Il a choisi ce nom qui était une propriété de son père.

 

de face, il a de beaux yeux bleus

Il est né en 1619, dans la vallée de Chevreuse où se trouve le domaine familial, il vécut à Paris. Engagé dans les Cadets de Gascogne à 19 ans, il fait preuve de bravoure. Il participe au siège de Mouzon en 1639 et au siège d’Arras en 1640 avant de quitter la carrière militaire. 

Il retourne à Paris et mène une vie de libertin. Il rencontre Gassendi et Molière. A 26 ans, il est atteint d’une «maladie secrète». Il meurt en 1655 suite à la chute d’une poutre sur lui.

    

Edmond Rostand

L'intérêt d'Edmond Rostand pour la période de Louis XIII date de ses études. D'après sa femme Rosemonde Gérard, il était fasciné depuis longtemps par le personnage historique de Savinien Cyrano de Bergerac mais l'idée lui vient d'en faire un personnage de théâtre lorsqu'il l'associe à un épisode de sa propre vie où, pour aider un ami à séduire une jeune snob, il l'aide à trouver les phrases susceptibles de produire l'effet voulu. Il connaissait parfaitement l'œuvre de Cyrano et avait lu ses biographes mais il sut s'en détacher pour créer un personnage héroïque et consensuel. La difformité du personnage lui est inspirée d'une part par l'œuvre de Théophile Gautier, Les Grotesques, qui, fasciné par la grosseur du nez de Cyrano, observée sur un tableau, contribua à créer cette légende.

Edmond Rostand a 29 ans lorsque, entre plusieurs crises de dépression, il entreprend l'écriture de sa pièce. Il en présente les grandes lignes à l'acteur alors en vogue Constant Coquelin, qui est enthousiasmé par l'œuvre et qui participe à sa création. 

dommage le magasin est fermé, il y a de bonnes bouteilles et du foie gras

photo prise par Roger

Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme ! 

 On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme... 

 En variant le ton, ?par exemple, tenez : 

Agressif : « moi, monsieur, si j'avais un tel nez, 

Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse ! » 

Amical : « mais il doit tremper dans votre tasse : 

Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! » 

Descriptif : « c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap ! 

Que dis-je, c'est une péninsule !

tiens le revoilà

photo prise par Roger qui est plus grand que moi pour atteindre ce nez

les "Cadets de Gascogne" en vitrine, celui de dessous a la tête articulée mais ça brille un peu trop pour la voir

Vous feriez bien un petit tour en gabarre pour terminer la visite de Bergerac qui j'espère vous aura plu autant qu'à moi.

Je vous propose de revenir demain pour quelques photos insolites prises à Monbazillac et à Bergerac.

 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 08:19

 Bergerac historique

La Dordogne, la Rivière Espérance.

XIème siècle, Bergerac trouve son origine dans l’existence d’un château, construit en bord de Dordogne.

Le bourg castral grandit pour devenir étape de voyageurs, pèlerins et marchands, un siècle plus tard. L’édification de l’église St Jacques et d’un hôpital confirme cette extension.

XIIIème siècle, le développement de la viticulture et la croissance du commerce donnent lieu à la construction d’un pont sur la Dordogne. 

Eglise Saint-Jacques

XIVème siècle, la cité est surprise par la Guerre de Cent Ans mais elle parvient à se préserver, en tant que ville franche et indépendante, par sa stratégie diplomatique. Elle perd cependant la moitié de sa population « fiscale ». Avec la Paix, la prospérité commerciale revient, mais la population s’éprend des idées calviniste. La paisible cité marchande devient alors une puissante place forte protestante. Couvents et églises sont détruits.

sois pas timide Jean-Claude, regarde la Dame

XVIème, malgré les guerres de Religion, la population bergeracoise mène une paisible et prospère existence à l’abri de ses défenses. L’arrivée de l’imprimerie crée une activité importante à Bergerac, qualifiée alors de « Petite Genève ». L’opulence nouvelle s’exprime dans de beaux programmes architecturaux, dont l’hôtel Peyrarède élevé en 1604. Louis XIII Il installe un régiment d’infanterie, constitue une municipalité dévouée et laisse une mission de pères Récollets. Réformés et catholiques cohabitent tant bien que mal jusqu’aux nouvelles persécutions et « dragonnades ».

XVIIème siècle, la révocation de l'Edit de Nantes, sous le règne de Louis XIV vide Bergerac de ses forces vives.

XVIIème siècle, sous Louis XV, les conditions de vie de la population bergeracoise s’améliorent. Les manufactures et la faïencerie se développent. Trois faïenceries, installées au faubourg de la Madeleine produisent des articles expédiés jusqu’en Amérique.

XIXème siècle, l’activité portuaire locale permet un nouvel essor. 150 000 tonnes de marchandises sont acheminées chaque année et 1500 mouvements de bateaux font vivre le port. La ville se développe au Nord. Mais l’arrivée du chemin de fer entraîne progressivement le déclin et l’abandon du commerce sur les gabarres.

Aux cèpes enchantés, ça donne des envies

XXIème siècle, la création d’une fabrique d’explosifs et de poudres en 1915, connue sous le nom de Poudrerie transforme le paysage de la ville et fait doubler sa population. La culture du tabac apporte aussi dès le début du siècle un renouveau économique majeur. En 1927, la ville voit l’ouverture de l'Institut expérimental du Tabac. Les années de l’après guerre sont prospères et Bergerac devient la capitale du tabac en France.

Bergerac est aujourd’hui une ville active, en perpétuel essor. Le tourisme et la viticulture sont désormais deux pôles majeurs de son économie.

Demain nous rencontrerons une célébrité à Bergerac et on terminera la visite dimanche avec quelques insolites    

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 08:30

De Monbazillac à Bergerac

c'est de l'eau, pas du vin 

Le pique-nique terminé on met les chaussures de randonnée et en route vers Bergerac. Il y en a déjà qui ont pensé que cela serait facile puisque nous n'avions qu'à descendre. Bien sûr, sauf que le chemin est détrempé par tous ces jours où la pluie est tombée. Alors on cherche la moindre touffe d'herbe pour ne pas glisser. Il a en quelques unes qui visiteront Bergerac avec un beau pantalon panaché de boue mais c'est tout, pas de chute.

rond-point avant le pont

 

On arrive à Bergerac et on traverse un pont.

l'autre pont, nous y passerons dessus mais en bus sur le chemin du retour

photo et texte pris sur le net

"Bateau traditionnel à fond plat de la Dordogne, elles servaient au transport de marchandises entre le massif central et les ports de Bergerac, Libourne et Bordeaux.

Pour la navigation, la Dordogne était divisée en trois parties :  

 La haute Dordogne (en amont de Souillac) Elle n’est souvent qu’un ruban étroit encaissé avec des pentes fortes. Sur cette partie la navigation n’était possible qu’au printemps et à l’automne lorsque les eaux atteignaient la hauteur convenable. La haute Dordogne offrait en moyenne 30 jours de navigation par an. En été, les eaux étaient trop basses et l’hiver trop fortes.

Les gabares étaient construites pour descendre les produits tirés des forêts :

 Le chêne pour la fabrication des cuviers, tonneaux et barriques.Le châtaignier pour les piquets de vigne.

 Une fois arrivé à destination, les gabares étaient vendues avec leur chargement. Les gabariers remontaient à pied.

La moyenne Dordogne (en aval de Souillac) La navigation était possible 6 à 8 mois par an.
Les gabares descendaient : chêne, châtaignier, châtaigne, fromage, vin de Domme.
Pour remonter elles étaient chargées de sel, blé et poisson salé.
La remontée de la rivière, se faisait jusqu’à Castillon, en utilisant la marée montante.
En amont de Castillon les gabares avaient recours au halage. Le chemin de halage suivait les rives de la rivière au plus près avec des relais de tireurs tout les 7 Km.
Les équipes de tireurs variaient entre 20 et 30 personnes. Aux passages difficiles, tel que la Gratusse à Lalinde, il était nécessaire de mobiliser 80 à 100 personnes.
Au milieu du XVIIIème siècle les tireurs ont été remplacé par des bœufs.

 La basse Dordogne (en aval de Castillon) La navigation était permanente

 La remontée de la rivière s’opérait comme en moyenne Dordogne." (pris sur le net)

On aperçoit des gabares et nous sommes plusieurs à nous arrêter pour les prendre en photo. Mal nous en a pris, nous restons trois à l'arrière et sommes agressées par deux voyous qui nous bousculent, je prends un sérieux coup de coude dans la poitrine qui manque me faire tomber sur la route. Dangereux Bergerac ! Mais non ! Après tout sera parfait, la ville est très belle.

un petit train sillonne la ville

      

      

Eglise Notre-Dame (19ème siècle (plans de Viollet-le-Duc)

 

 

Demain vous en saurez plus sur l'histoire de la ville de Bergerac.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 08:12

VISITE DES CAVES DU CHATEAU DE MONBAZILLAC

Notre guide nous entraîne dans les caves du château. Et non nous ne verrons pas de barrique, de fûts, ni aucune opération de mise en bouteille. Tout cela se fait à l'extérieur.

Nous pénétrons dans une salle très lumineuse, dorée, étonnante. Des milliers de bouteilles y sont exposées et le tableau est magnifique. Elles ne sont pas bien conservées dans cette cave donc non buvables. Ne rêvez pas.

Ensuite c'est une salle où sont exposés des vieux outils et des vieux ustensiles. Il y a également une salle voutée qui était utilisée pour conserver au frais les aliments, je n'y ai pas fait de photos, pas assez de perspective. Et pour en sortir me croyant sans doute plus petite que je ne le suis mon crâne a fait connaissance avec la pierre.

coupe-soupe (cet appareil servait à couper le pain dur que l'on mettait dans la soupe

dans le puits des pièces de monnaies

crochet au-dessus du puits

La visite est terminée nous sommes invités à déguster un verre de Monbazillac. Il est excellent, j'ai oublié l'année mais je vous assure qu'il était très bon. Le seul regret c'est qu'il ne soit pas accompagné d'un petit toast (au foie gras pourquoi pas !). Alors merci à Marina pour ses chips.

le vin nous est présenté par notre charmante guide

vue du château depuis l'intérieur de la salle d'accueil où nous dégustons et pouvons acheter des souvenirs

La visite du château est terminée, demain nous partirons à la rencontre de Cyrano et des gabarres.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 08:40

VISITE INTERIEURE DU CHATEAU DE MONBAZILLAC

On  retrouve ces dessins sur toutes les portes extérieures du château

Notre guide nous fait pénétrer dans le château. Nous commençons par la salle des protestants, ensuite la Salle des anciens métiers, la salle des meubles périgourdins, la chambre de la Comtesse, la salle de Mounet-Sully ey l'exposition des oeuvres de Sem.

Au XIIème siècle, sur le mont Bazaillac ou Bazillac, fut construit une chapelle dédiée à Saint Martin.

C'est aux moines de celle-ci que l'on doit les premières plantations de vigne.

La première église de Monbazillac fut détruite par les protestants en 1563, reconstruite par les catholiques, elle est à nouveau démolie en 1607.

L'actuel château fut édifié en 1580 par Charles d'Aydie, sur l'emplacement d'un ancien village dont on a trouvé des traces dans la cour.

Dans la salle des protestants

Calvin

livres anciens des huguenots

Dans la salle des anciens métiers

outils des sabotiers

outils des tonneliers

outils pour tisser le chanvre

Salle des meubles Périgourdin

armoire Louis XIV en noyer, 17ème siècle (classée monument historique)

admirez le plafond

admirez le plancher, 3 bois différents

siège de dame, dossier bien droit à cause des corsets

siège monsieur, dossier incliné car il s'est fatigué à la chasse 

au-dessus de la cheminée

on peut reconnaître un meuble Périgourdin aux pieds ronds et plats

table pour la découpe du gibier 

Par la suite, l'histoire du village est intimement liée à celle du château et aux religions des différents châtelains qui l'ont occupé.

Dès 1607, Louis de Bouchard d'Aubeterre, huguenot, rachète le château. Monbazillac devient alors un îlot du protestantisme en bergeracois.

Dans la salle de Mounier-Sully, célébre dramaturge, ami de Sarah Bernardt

Sarah Bernardt

tableau représentant Mounier-Sully

Dans la chambre de la Comtesse

récipient servant à chauffer l'eau du bain dans la cheminée (le jour où elle se lavait)

En 1685, année de la révocation de l'édit de Nantes, la veuve de Pierre Barraud (propriétaire depuis 1666) abjure et décide de devenir catholique.

Par cette action, elle sauva certainement le château des foudres de ceux-ci.

Salle consacrée au caricaturiste Sem

François Hilaire de Bacalan, châtelain depuis 1777, lui permet de traverser la période révolutionnaire en abandonnant sa particule et en devenant le premier maire de Monbazillac.

Le château appartient aujourd'hui à la Cave Coopérative Viticole de Monbazillac qui l'entretien et contribue à sa rénovation. 

Demain nous descendrons dans la cave.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 08:02

Monbazillac - 1ère partie

Dimanche 23 juin 2013. Pas de pluie, youpy !

C'est la sortie annuelle en autocar organisée pour le TPB par Michèle et Jean-Claude. Cette année c'est la Dordogne qui accueille les 48 participants pour une journée pleine de découvertes, de partages et de bonne humeur. 

Nous partons à 7 h 30 de Lormont en espérant que le ciel s'éclaircisse car à ce moment là une légère bruine tombe sur nos têtes et continuera à nous inquiéter jusqu'à Libourne.

A 9 heures, aux portes de Monbazillac, nous avons droit à un copieux petit déjeuner, café, thé, brioches, biscuits, il a du choix et pour ajouter à ce bon moment le soleil pointe quelques rayons.

Nous avons rendez-vous à 10 heures pour une visite guidée du château de Monbazillac.

Il a été bâti au milieu du XVIème siècle. 

Jean-Claude photographie notre groupe

c'est mon tour

On peut voir quatre grosses tours circulaires Des éléments défensifs (mâchicoulis, meurtrière, douves sèches...) se combinent avec des éléments de la Renaissance.

douve sèche (en temps normal)

façade style Renaissance

Il est classé Monument historique par arrêté du 20 février 1941.

au loin on peut apercevoir Bergerac (environ 7 km du château)

c'est à qui fera le mieux fonctionner son zoom

Allez suivez-nous, aujourd'hui on en fait le tour extérieur.

Demain je vous ferai visiter l'intérieur et mercredi on descendra à la cave. 

nous quittons le château pour le pique-nique

Après Monbazillac nous irons visiter Bergerac.

on plie bagage pour partir à pied jusqu'à Bergerac

nous disons au-revoir à une petite visiteuse

Bonne semaine à tous


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Présentation

  • : Le blog de mes-histoires-de-randos.over-blog.com
  • : Découverte de la randonnée en particulier en Gironde et quelques départements voisins. La randonnée permet aussi de faire de belles rencontres, de se faire des ami(e)s. C'est aussi de belles photos souvenirs qui alimentent mes albums.
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  • Mimi de Bruges
  • J'ai commencé la randonnée en 2006 et depuis je marche sans me lasser. Mes autres passions, la lecture, l'histoire et la photo. 
Timide, réservée, fidèle et toujours disponible pour sa famille et ses ami(e)s voilà c'est moi.
  • J'ai commencé la randonnée en 2006 et depuis je marche sans me lasser. Mes autres passions, la lecture, l'histoire et la photo. Timide, réservée, fidèle et toujours disponible pour sa famille et ses ami(e)s voilà c'est moi.

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